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Monthly Archives

novembre 2011

Grammaire : et si, du masculin ou du féminin, aucun ne l'emportait ?

By Non classéOne Comment

Nous l’avons tous appris dans nos livres d’école : en grammaire, « le masculin l’emporte toujours sur le féminin ». On croirait entendre OSS 117 !

« L’égalité hommes-femmes, Dolorès, on en reparlera quand il faudra porter quelque chose de lourd ! »

La preuve par le muscle en somme… Aujourd’hui, le genre féminin se rebiffe et réclame la révision de cette règle qui inculque dès l’enfance l’idée de la supériorité du masculin.

L’idée

Depuis avril dernier, la pétition pour « Que les hommes et les femmes soient belles ! » circule sur Internet. Lancée par un collectif d’associations (L’Egalité, c’est pas sorcier, Femmes solidaires et la Ligue de l’enseignement), la pétition dénonce ce sexisme grammatical. La secrétaire générale de L’egalité, c’est pas sorcier, Clara Domingues, docteure en linguistique, constate :

« La règle de l’accord du genre fait des femmes les invisibles de la langue. Si nous étions dans une société égalitaire, nous pourrions peut-être nous en accommoder mais force est de convenir que tout va dans le même sens. »

A ce jour, la pétition a déjà recueilli près de 2 870 signatures. A l’appui de leur demande, le collectif rappelle que la règle de l’accord du genre, n’est qu’un parti-pris relativement récent dans la construction de la langue française.

C’est en 1676, que le père Bouhours, jésuite mondain et homme de lettres, professe sa devise :

« Lorsque deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte. »

Aucune révolution n’a songé depuis à remettre ce postulat éhonté en question.

La pétition demande que l’on revienne aujourd’hui à la règle dite « de proximité » dont l’usage prévalait sans mal avant que le père Bouhours ne s’en mêle…

Appliquée en grec ancien comme en latin, la règle de proximité autorise l’accord de l’adjectif ou du participe se rapportant à plusieurs noms avec le nom qui lui est le plus proche. Au masculin ou au féminin donc, selon les cas.

 

Lisez la suite sur le site de Rue 89.

En savoir plus sur les Passage à l’acte.

2ème rencontre nationale "Nos quartiers ont des talents"

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Les 14 et 15 décembre au Carrousel du Louvre, se tiendront les 2èmes rencontres nationales « NOS QUARTIERS ONT DU TALENT ».

Jeunes diplômés et étudiants de Bac à Bac +8, venez profiter de ces 2 jours pour vous bâtir un avenir professionnel en découvrant les métiers qui recrutent, et en rencontrant les PDG, DRH et directeurs de recrutement des plus grandes entreprises.

L’entrée est gratuite.

L’inscription se fait ici.

Et si on transformait le toit de votre immeuble en potager ?

By Non classéNo Comments

Une batavia fraîchement cueillie qui craque sous la dent est un plaisir simple mais difficile à satisfaire pour un citadin. A mesure que les villes s’étendent et que les bonnes terres agricoles s’épuisent, l’appétit des consommateurs pour les produits frais et locaux se fait plus pressant. Pourquoi ne pas développer des cultures maraîchères en ville sur l’espace inutilisé des toits ?

L’idée

En Amérique du Nord, l’agriculture urbaine est en plein essor. A New York, où la superficie totale des toits représente 20% de la surface de la ville, le plan de développement durable PlaNYC 2030 propose des abattements fiscaux pour la reconversion des toits en « roof gardens » (« toits-jardins »). Ce toit végétalisé est un bon isolant thermique, il absorbe une partie des eaux de pluie, favorise la biodiversité et embellit les tristes sommets des gratte-ciel.

Depuis, les jardins sur les toits de la « Grosse Pomme » ont fait souche et pris de l’ampleur. A Montréal, deuxième plus grande superficie urbaine du Canada, c’est une ferme de plus de 3 000 m² qui a poussé en haut d’un bâtiment industriel. Sous son immense serre, jusqu’à 800 kg de fruits et légumes sont cueillis chaque jour et vendus aux abonnés dans la journée.

Une ferme sur un toit, « l’agriculture de l’avenir »

Son créateur, Mohamed Hage, un jeune informaticien né au Liban, aime raconter s’être inspiré de la lufa (ou loofah), une variété de courge grimpante qu’il voyait pousser, enfant, jusque sur le toit de sa maison natale :

« Pour moi, c’était tout naturel de construire une serre sur un toit. C’est l’agriculture de l’avenir. Il est évident qu’il est beaucoup plus écologique de produire en ville que d’importer. Notre ferme permet de récupérer des terres, de réduire la distance, tout en produisant des légumes à haute valeur nutritive. »

En bon informaticien, Mohamed Hage a pour ambition de développer sur les toits des villes ce qu’il nomme une « agriculture 2.0 » : produire hors sol et le plus efficacement possible, avec le moins d’énergie possible, tout en connectant producteurs et consommateurs.

En 2009, il fonde la société Les fermes Lufa qui commercialise depuis avril 2011 les récoltes de sa première serre urbaine. Désormais, pour près de 1 000 abonnés aux paniers de légumes, de la cueillette à l’assiette, le circuit est des plus courts.

 

Lisez la suite de l’article sur le site de Rue 89

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Les semences paysannes font de la résistance

By Revue de presseOne Comment

En Loire-Atlantique, des paysans s’attellent à la sélection d’une variété locale de maïs. En Anjou, le public est convié à une bourse aux graines et à une démonstration de triage à façon.

Une trentaine d’agriculteurs se faufilent, seau en main, entre les rangs de maïs. Nous sommes chez Christian et Ghislain David, éleveurs laitiers à Couëron (Loire-Atlantique). Sur cette petite parcelle de 20 ares, à flanc de coteau, les pieds n’ont pas été ensilés. Leurs silhouettes desséchées ne paient pas de mine. Mais dissimulent un trésor. Vincent, Dominique, Annie, Gildas et les autres progressent dans l’enchevêtrement du feuillage. Ils décortiquent les « poupées », remplissent leur seau d’épis.

Dans la benne du tracteur, en bout de champ, leur moisson étale une étonnante diversité génétique. Épis jaunes, orangés, rouges, blancs, bariolés… « Ce champ a été semé avec la variété rustique lavergne joly, façonnée par les agriculteurs du Périgord et de la Vienne. Elle est issue du brassage génétique de sept ou huit variétés, dont une originaire du Guatemala, aux épis rouges », explique Jérémy Renaud, animateur de la Fédération départementale des Civam (Centres d’initiatives et de valorisation de l’agriculture et du milieu rural) de Loire-Atlantique.

 

Lisez la suite de l’article sur le site de Ouest France.

"Il faut passer du G20 au G25 avec un pays pauvre représentant chaque continent", Muhammad Yunus

By Revue de presseNo Comments

Le fondateur de la Grameen Bank veut étendre le micro-crédit à l’ensemble du monde, via la création d’un fonds international de « social business », soutenu par des grandes entreprises internationales.

Le Global Social Business Summit a réuni à Vienne, du 9 au 12 novembre, 500 entrepreneurs, financiers, représentants d’institutions gouvernementales, universitaires, étudiants, venus de 56 pays, autour du « social business « . Pourquoi ce « think tank » est-il intervenu une semaine après le G20 ?

Le monde traverse un moment clé de son histoire, l’euro une crise existentielle. Or, si l’Europe ne parvient pas à sauver l’euro, elle va entraîner l’économie mondiale dans la récession. Dans les pays de l’OCDE, le chômage avoisine les 10% en moyenne ; en Espagne, près d’un jeune sur deux est sans emploi, la Grèce suit la même tendance, alors que la France et le Portugal sont autour de 20%. Comment notre système qui, pourtant, génère énormément de richesse, en est-il arrivé là ? Est-ce ainsi que nous imaginions le monde libre ? Quel avenir proposons-nous aux jeunes ? C’est dramatique. Pour le G20, j’avais fait deux propositions, reprises par Nicolas Sarkozy. La première voulait que le G20 intègre le social dans ses discussions. La globalisation a un impact direct sur la vie quotidienne. On ne peut séparer l’économie du social. Ma deuxième proposition vise à la transformation du G20 en un G25 dans lequel, pour chaque continent, un pays pauvre siégerait à part entière. Car, si les nations les plus démunies ne sont pas invitées à la table des discussions, elles ne sont pas prises en considération. L’équilibre de la planète en dépend. Le président Sarkozy y est favorable. Nous sommes déjà en discussion avec le président Felipe Calderon pour le prochain G20 qui aura lieu à Mexico en juin 2012.

 

Lisez la suite de l’article sur le site de La Tribune.

Le pétaradant succès des deux-roues pour remploi

By Revue de presseNo Comments

L’association Mob 60 loue à prix réduit des cyclomoteurs pour permettre aux personnes en difficulté de se rendre à un entretien, un travail ou une formation.

Se rendre à son travail de rippeur à 5 heures du matin. Revenir de ses livraisons de pizzas après 23 heures. S’inscrire à une formation quand on habite un petit village rural. Sans permis de conduire, ces situations ont vite fait de tourner au cauchemar… Jérôme Mullot travailleur social depuis dix-sept ans et passionné de moto,a eu l’idée d’utiliser le cyclomoteur comme un outil d’insertion. Depuis septembre 2009, il loue des deux roues à prix modique grâce à son association Mob60. «On rend service aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ou des minima sociaux, aux jeunes dé scolarisés et à toute personne qui rencontre des difficultés de mobilité pour se rendre à un travail, un entretien d’embauche, une formation… » détaille Jérôme Mullot. Les prix sont imbattables: 5€ la journée, 15€ la semaine, 55€ le mois, assurance, casque, gilet, entretien, premier plein d’essence et bidon d’huile compris.

Depuis la création de l’association, 57 personnes ont ainsi pu utiliser un cyclomoteur, le temps d’une formation ou d’un contrat précaire. Parmi elles, une trentaine de jeunes et une  dizaine de femmes.«Nous avions commencé avec dix cyclos. Nous en avons seize aujourd’hui. Mais l’on n’arrive toujours pas à faire face à la demande», constate le directeur. «Nous venons de recevoir dix scooters et leurs équipements. C’est la fondation Peugeot PSA qui nous les offre. Je vais en réserver trois pour nos formations BSR et sept viennent étoffer le parc existant».

Même pas arrivés, déjà loués. Avant même la réception des scooters, cinq personnes étaient inscrites sur liste d’attente pour emprunter un deux roues.

 

Pour plus d’ infos, lisez cet article.

Le Soleil se lève pour les enfants khmers

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Au coeur du Cambodge, trente jeunes adolescents ont, pendant quatre ans, appris le métier de comédien. Ils débarquent à la Cartoucherie de Vincennes du 23 Novembre au 24 décembre dans « L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge ».

 

Ils sont assis sur le bord de la scène,joyeux et pourtant sérieux,beaux visages khmers,lumineux regards, ça discute un peu côté filles, ça chahute un peu côté garçons. Comme chaque fin d’après-midi après les répétitions, les trente jeunes comédiens qui interprètent «l’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge»attendent les«notes »des deux metteurs en scène, issus du Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine. Nous sommes au cœur du Cambodge, à Battambang, près de la frontière thaïlandaise. Plus précisément à Phare Ponleu Selpak, Lumière de l’art, dans une association née dans les camps de réfugiés pendant les années 1980.A travers l’expression artistique (arts
visuels, cirque, théâtre), celle-ci redonne sécurité et joie de vivre à des adolescents victimes indirectes des années rouges,ayant connu la pauvreté, l’abandon,la violence familiale, la drogue, voire la prison.

Le doute et l’espoir chevillés au corps,ils vont écouter Delphine Cottu et Georges Bigot, celui qui fut le roi Sihanouk dans la pièce d’Hélène Cixous montée pour la première fois en 1985 par le Théâtre du Soleil.Quatre ans déjà que le binôme les a embarqués dans ce projet fou, ils écoutent car ils savent qu’ils n’ont pas fini d’apprendre et de comprendre -c’est le même mot en khmer- l’histoire de leur pays qui vit grossir l’utopie meurtrière des Khmers rouges. Et le métier d’acteur. Certains ont même dû apprendre à lire. Ces jeunes Cambodgiens n’imaginaient pas ce qui les attendait. Apprendre la ténacité pour décrocher un rôle à l’école d’Ariane Mnouchkine. Mais aussi apprendre à former une troupe,  solidaire,  dans un contexte social où l’individualisme prime. Ce  fut plus dur pour les garçons que pour les filles et ce sont elles qui ont décroché les premiers rôles. Une raison à cela? Elles étaient tout simplement meilleures, peut-être parce qu’elles avaient des passés moins lourds que les garçons. Sous le maquillage, Mardy, menue et harnachée d’un faux ventre,  incarne le prince Sihanouk, le roi-dieu, celui qui fait tomber la pluie et joue au chat et à la souris avec les grandes puissances.

Quand la ravissante Ravy interprète, tout en retenue, l’inquiétant Saloth Sâr, le futur sanguinaire Pol Pot, l’angoisse est saisissante. Étonnantes jeunes femmes, à la fois juvéniles et matures, qui discutent longuement dans la tiède nuit khmère devant une bière Angkor. Mardy a seulement un frère pour famille. Ravy, née dans le camp de Site B, se souvient des bombardements et «d’avoir fait chiffonnière à la décharge». Son père travaillait dans le théâtre, il avait du
talent mais il est devenu alcoolique… C’est également une femme, l’adorable Hieng, qui joue Kissinger, le funeste secrétaire d’Etat américain. Derrière la douceur enfantine du sourire, Hieng, circassienne de talent,est solide.  Sa famille peut compter sur elle, elle lui donne toute sa paie.

Les garçons aussi sont formidables. Samnang, le gamin, victime de trafic humain, récupéré sniffant de la colle dans la rue, explose de vitalité et de virtuosité derrière le masque de Suramarit, le roi défunt.Tu te sens comment sur scène ? «Je me sens électrique. » Pouch, le conseiller de Sihanouk, raconte comment «au début on a eu peur d’avoir des problèmes à jouer le roi ». Kuoa, qui joue Khieu Samphan, actuellement sur le banc du procès des Khmers rouges, avoue avoir ressenti la même appréhension.« On va se faire assassiner», était une crainte très partagée.Il avait 12ans quand sa mère est partie en Thaïlande, son père est aux abonnés absents. Tous vont prendre l’avion pour la France. Quand, du hublot,  ils verront s’éloigner le «pays de l’eau et de la terre », nul doute que les poitrines palpiteront. Quand, sur scène, ils entonneront «la Chanson de Phnom Penh », nul doute que leur ferveur fera frissonner la salle. Et sans doute, le grand vent du Soleil soufflera sur la Cartoucherie.

 

 

Plus d’informations sur la pièce sur ce site.

 

1ère édition de la Semaine Entreprises & Universités

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Eloignés du monde de l’entreprise, moins efficaces, moins compétents… Les a priori envers les étudiants de l’université sont encore importants. Si bien que les étudiants s’insèrent toujours plus difficilement que les autres sur le marché de l’emploi.

Pour rapprocher les entreprises et les universités,  et faire tomber ces a priori, IMS-Entreprendre pour la cité organise la première édition de la Semaine Entreprises & Universités.

 

Au programme :

– Du lundi 5 au mercredi 7 : des actions concrètes (ateliers métiers, coaching,…). 9 territoires sont mobilisés (IDF/Haute- Normandie/Rhône-Alpes/PACA/Alsace…).
– Le vendredi 9 décembre : une conférence-débat à Paris.

 

Pour suivre la semaine Entreprises & Universités, cliquez ici.

 

1er Forum départemental de l'Economie Sociale et Solidaire

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Lundi 28 Novembre, à l’espace Grande Arche de la Défense, se tiendra le 1er Forum départemental de l’Economie Sociale et Solidaire.

Dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire et de sa politique en faveur de ce secteur, le CONSEIL GENERAL DES HAUTS-DE-SEINE organise avec son Conseil départemental de l’économie sociale et solidaire le 1er Forum départemental de l’ESS.

A cette occasion seront désignés les lauréats de l’appel à projets lancé par le Conseil général au cours de l’été dernier.

L’entrée est gratuite et uniquement sur inscription.

Pour participer envoyez un courriel à esshautsdeseine@cg92.fr.

Pour consulter le programme de la journée, cliquez ici.

 

The Social Workshop: Comment créer des synergies entre les personnes âgées et les jeunes ?

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Ne vous demandez plus ce que vous pouvez faire pour les personnes âgées, demandez vous ce qu’elles peuvent faire pour vous!

Le 26 Novembre, de 9h à 20h, se tiendra le prochain Social Workshop à l’Atelier (8 impasse Boutron, Paris 10e, métro Gare de l’Est).

Vous êtes étudiant ou jeune professionnel….

  • venez découvrir ce qu’est l’entrepreneuriat social
  • venez réfléchir par équipes pour faire naître des projets innovants d’entreprises sociales

Pour vous inscrire, cliquer ici.

Pour avoir accès à une documentation détaillée sur l’entrepreneuriat social et le thème abordé, cliquer ici.

Pour voir le programme cliquer ici : planning du 26 novembre.