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Daily Archives

25 novembre 2011

Les semences paysannes font de la résistance

By Revue de presseOne Comment

En Loire-Atlantique, des paysans s’attellent à la sélection d’une variété locale de maïs. En Anjou, le public est convié à une bourse aux graines et à une démonstration de triage à façon.

Une trentaine d’agriculteurs se faufilent, seau en main, entre les rangs de maïs. Nous sommes chez Christian et Ghislain David, éleveurs laitiers à Couëron (Loire-Atlantique). Sur cette petite parcelle de 20 ares, à flanc de coteau, les pieds n’ont pas été ensilés. Leurs silhouettes desséchées ne paient pas de mine. Mais dissimulent un trésor. Vincent, Dominique, Annie, Gildas et les autres progressent dans l’enchevêtrement du feuillage. Ils décortiquent les « poupées », remplissent leur seau d’épis.

Dans la benne du tracteur, en bout de champ, leur moisson étale une étonnante diversité génétique. Épis jaunes, orangés, rouges, blancs, bariolés… « Ce champ a été semé avec la variété rustique lavergne joly, façonnée par les agriculteurs du Périgord et de la Vienne. Elle est issue du brassage génétique de sept ou huit variétés, dont une originaire du Guatemala, aux épis rouges », explique Jérémy Renaud, animateur de la Fédération départementale des Civam (Centres d’initiatives et de valorisation de l’agriculture et du milieu rural) de Loire-Atlantique.

 

Lisez la suite de l’article sur le site de Ouest France.

"Il faut passer du G20 au G25 avec un pays pauvre représentant chaque continent", Muhammad Yunus

By Revue de presseNo Comments

Le fondateur de la Grameen Bank veut étendre le micro-crédit à l’ensemble du monde, via la création d’un fonds international de « social business », soutenu par des grandes entreprises internationales.

Le Global Social Business Summit a réuni à Vienne, du 9 au 12 novembre, 500 entrepreneurs, financiers, représentants d’institutions gouvernementales, universitaires, étudiants, venus de 56 pays, autour du « social business « . Pourquoi ce « think tank » est-il intervenu une semaine après le G20 ?

Le monde traverse un moment clé de son histoire, l’euro une crise existentielle. Or, si l’Europe ne parvient pas à sauver l’euro, elle va entraîner l’économie mondiale dans la récession. Dans les pays de l’OCDE, le chômage avoisine les 10% en moyenne ; en Espagne, près d’un jeune sur deux est sans emploi, la Grèce suit la même tendance, alors que la France et le Portugal sont autour de 20%. Comment notre système qui, pourtant, génère énormément de richesse, en est-il arrivé là ? Est-ce ainsi que nous imaginions le monde libre ? Quel avenir proposons-nous aux jeunes ? C’est dramatique. Pour le G20, j’avais fait deux propositions, reprises par Nicolas Sarkozy. La première voulait que le G20 intègre le social dans ses discussions. La globalisation a un impact direct sur la vie quotidienne. On ne peut séparer l’économie du social. Ma deuxième proposition vise à la transformation du G20 en un G25 dans lequel, pour chaque continent, un pays pauvre siégerait à part entière. Car, si les nations les plus démunies ne sont pas invitées à la table des discussions, elles ne sont pas prises en considération. L’équilibre de la planète en dépend. Le président Sarkozy y est favorable. Nous sommes déjà en discussion avec le président Felipe Calderon pour le prochain G20 qui aura lieu à Mexico en juin 2012.

 

Lisez la suite de l’article sur le site de La Tribune.