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Monthly Archives

janvier 2012

La 1ère matinée des Solutions.

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Le Mouvement des entrepreneurs sociaux d’Ile-de-France vous invite à sa matinée de lancement le :
Mardi 31 janvier 2012, de 8h30 à 13h, à l’Hôtel de Ville de Paris – Auditorium

Cette première « matinée des solutions » vous permettra de participer à la démarche des entrepreneurs sociaux.

Vous aussi, relevez les défis de votre région. Venez échanger, influencer et développer votre territoire :

•    Découvrez 3 enjeux locaux clés en Ile-de-France comme l’emploi et la mobilité.
•    Ecoutez 3 entrepreneurs sociaux investis concrètement dans ces enjeux.
•    Participez à un des 3 ateliers « nous sommes tous des entrepreneurs sociaux » pour contribuer à changer la donne !

Nous porterons les résultats de ces ateliers le lendemain au Salon des entrepreneurs de Paris (Palais des congrès).

Pour vous inscrire et accéder au programme complet, cliquez ici.

Crédit GERES

Le crédit coopératif subventionne la construction de 1 000 maisons solaires dans l'Himalaya Indien.

By Revue de presseNo Comments

Le bénéficiaire de la Contribution volontaire sur les transactions de change (CVTC-Change solidaire) a été
désigné par les Administrateurs du Crédit Coopératif, représentants de ses sociétaires.

Il s’agit de l’association GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités) pour un projet mené dans une zone de grande pauvreté de l’Himalaya Indien. Selon le principe retenu par le Crédit Coopératif, ce projet bénéficiera de ressources de la CVTC pendant 3 ans. Lancée en mars 2011, le montant atteint pour les trois trimestres 2011 est de 82 000 euros.

Dans les hautes vallées himalayennes, les populations connaissent des conditions de vie extrêmes : températures glaciales en hiver, isolement prolongé (cols fermés 6 mois par an), végétation rare. L’ensoleillement y est néanmoins exceptionnel. Débuté en 2008, le projet de construction de 1 000 maisons solaires passives a pour objectif  d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Pour découvrir le GERES, cliquez ici.

L'UDAC et les SEL du 66 organisent la 1ère Rencontre d’Initiatives & Alternatives Locales

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Venez proposer, échanger, vos découvertes, votre savoir-faire, artisanal, artistique,
vos produits naturels, vos réponses à un mode de vie plus sain,
et surtout votre bonne humeur et votre sens éthique!

Le 28 Avril 2012 au Centro Espagnol, rue Jeanne d’arc à Perpignan.

Réservez dès maintenant votre espace pour y tenir un stand (l’espace alloué en permettra une trentaine),
proposer une conférence (une salle conjointe est prévue à cet effet), ou un atelier.

Toutes vos expériences et choix vers moins de consommation et plus d’autonomie nous intéressent, sur les thèmes suivants:

Alimentation
Habillement
Santé
Habitat
Éducation
Déplacement
Énergie
Économie
Échanges
Créativité dans tous les domaines etc.…

Vos idées originales seront les bienvenues, n’hésitez pas à les proposer!

Autorisation de vendre vos produits sur place.
Participation aux frais selon votre stand: maximum 15 €
Entrée gratuite au public.
Une soirée « concert-dansant » sera organisée pour clore cette belle journée.

(Tarif fixé prochainement pour les entrées, qui aideront en partie, à financer les salles).

Pour s’inscrire: contact@udac66.org ou Hervé au 04.68.63.90.41 (entre 18h30 et 20h30)

Reporters d'espoirs s'associe à la fondation Caritas pour la réalisation de films courts.

By L'actu de Reporters d'Espoirs, Les opérations médias, Partenaires institutionnelsNo Comments

La Fondation Caritas confie à Reporters d’Espoirs la réalisation de films courts portant sur les associations et initiatives qu’elle soutient.

De l’épicerie sociale au garage solidaire en passant par le reconditionnement d’ordinateurs. Des reportages d’une minute pour découvrir des initiatives porteuses de solutions.

Pour les découvrir, rendez-vous sur le site de Caritas.

La CAMI: le lien entre Sport et Cancer.

By Environnement, Revue de presse, SociétéNo Comments

La CAMI Sport et Cancer est une association Loi 1901,  fondée en 2000 par Thierry Bouillet, cancérologue à l’Hôpital Avicenne et radiothérapeute et Jean-Marc Descotes, ancien sportif de haut niveau et professeur de karaté.

C’est aujourd’hui une Fédération nationale regroupant des comités départementaux, eux-mêmes associations Loi 1901.

Ses objectifs :
1/ Faire de la pratique sportive spécifiquement conçue et encadrée un allié indispensable dans la lutte contre le cancer
2 / Faire de cette pratique sportive une composante incontournable de la prise en charge des patients

La CAMI Sport et Cancer par l’intermédiaire de ses comités départementaux propose aux patients atteints de pathologie cancéreuse, pendant et après leurs traitements, des cours de pratique sportive spécifiquement conçus et  encadrés par des professionnels.

Le nom « CAMI » vient du terme japonais « Kami » qui signifie « divinité ». C’est le sens des idéogrammes qui s’imposent sur le « crabe » et forment le logo de l’association.
En 2012

• 13 ans d’expérience

• Plus de 2000 adhérents depuis sa création

• Présence, à travers une vingtaine de sites intra-hospitaliers et/ou extra-hospitaliers, dans 15 départements, dont 5 en Ile de France.

Pour en savoir plus sur sur La CAMI Sport et Cancer, cliquez ici.

Reporters d’Espoirs à la Une tout au long du mois de janvier !

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

France 3, France Inter, Ouest France et Libération : Reporters d’Espoirs amplifie sa présence dans les médias.

 

Mardi 10 janvier : Reporters d’Espoirs au 12/13 de France 3

Mardi 10 janvier sur la tranche 12h-13h, le journal télévisé de France 3 s’associe à Reporters d’Espoirs pour un « JT des solutions ».

Au programme : des sujets « porteurs de solutions » et un plateau avec Serge Tisseron, psychologue spécialiste de l’image et des médias, et Gilles Vanderpooten, directeur de la rédaction de Reporters d’Espoirs.

Samedi 14 janvier : Reporters d’Espoirs sur France Inter

Gilles Vanderpooten sera l’invité de Denis Cheissoux dans l’émission « Co2 mon amour » ce samedi de 14h à 15h.

Au programme : de nouvelles initiatives porteuses de solution !

Dimanche 15 janvier : numéro spécial Ouest France dimanche  en partenariat avec Reporters d’Espoirs

« Des solutions pour la planète » c’est le titre du numéro spécial de Ouest France dimanche, réalisé avec Reporters d’Espoirs, qui parait avec le quotidien Ouest France ce dimanche 15 janvier.

Dimanche 29 janvier : Reporters d’Espoirs au Forum Libération à Grenoble

Reporters d’Espoirs sera présent aux « Etats Généraux du Renouveau », organisés par Libération en du 27 au 29 janvier 2012 à Grenoble.

Trois jours de débats, d’expression et d’échanges sur le thème « Vivre la République ! »

L’équipe animera un débat sur les médias.

Le "Libé des solutions" avec Libération : 5e édition !

By Les opérations médias, Partenaires médiasNo Comments

Pour la 5e année consécutive, les rédactions de Libération et Reporters d’Espoirs s’associent pour vous proposer le « Libé des solutions »,
Un numéro spécial entièrement dédié aux initiatives « porteuses de solutions ».
En kiosque vendredi 23 décembre et durant tout le week-end de Noel.

Le libé des Solutions, 23 décembre 2011

 

Pour consulter l’intégralité du Libé des solutions, cliquez ici.

L’Edito

par Nicolas Demorand et Gilles Vanderpooten

 

Chacun connaît les malheurs du monde et s’inquiète, à juste titre, de la situation de l’économie et de l’emploi. De l’évaporation d’une part de plus en plus grande du pouvoir politique, devenu un léger nuage qui ne parvient même plus à troubler le ciel des marchés financiers. De l’Europe qui tangue, vacille et craque bruyamment. De l’étrangeté de la nature, meurtrie ici et là, meurtrière ailleurs. La tentation est grande de céder au pessimisme, voire au catastrophisme. Ce serait une défaite majeure. La résignation n’est pas de mise. Car le monde de demain n’est pas nécessairement l’amplification du moment présent. Contre le déterminisme historique, l’heure peut aussi être à la pensée et à l’imagination. A l’engagement et à l’action. Le Libé spécial que vous avez en main le démontre : nous vivons un moment fécond et passionnant où, sur fond de crise, sous la pression tenace et grâce à la créativité de la société civile, naissent bien des perspectives nouvelles et des formes d’actions inédites. C’est à ces «porteurs de solutions» que Libération et Reporters d’espoirs donnent la parole. Ici et là-bas, au cœur ou en marge du «système», de l’habitat partagé à l’entreprise coopérative, du crowd-funding au bio-mimétisme .

Point d’angélisme mais des réalisations concrètes qui sont autant de raisons d’espérer. Que cette édition du «Libé des solutions» vous donne envie d’agir à votre tour.

 

Pour la quatrième année consécutive, le quotidien Libération s’associe à Reporters d’Espoirs autour de l’information porteuse de solutions.

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2010

Résultats de la quatrième édition du « Libé des Solutions » sortie en kiosque le 24 décembre 2010 :
55 000 exemplaires vendus en kiosque (au lieu de 48 000 en moyenne mensuelle sur décembre)
(Chiffres officiels fournis par les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) et les services de Libération.)

Découvrez le « Libé des Solutions » 2010 au format PDF

L’édito de Laurent Joffrin et Jean-Marc BORDES, directeur de Libération et directeur de Reporters d’Espoirs :

« Difficile de lutter contre le cynisme, la dérision et le désenchantement, qui sont la marque de l’époque… Toujours cette phobie des bons sentiments, qui font certes une mauvaise littérature, mais peut-être une bonne politique. Malgré tout, comme chaque année désormais, Libération s’essaie très consciemment à chanter non pas l’avenir radieux, mais les jours meilleurs, même si les catastrophes, comme toujours, volent en escadrille. Une seule idée salvatrice, au fond : l’homme est son propre malheur, mais aussi sa propre solution. Au fil des pages de ce numéro spécial conçu par Reporters d’espoirs et la rédaction de Libération, des personnages défilent qui ont choisi, chacun à leur manière, de contribuer au mieux être collectif. Militants, chefs d’entreprises, patrons d’associations, citoyens, responsables d’établissements publics, ils ont tous pris en main les problèmes d’aujourd’hui, fût-ce à un échelon modeste ou local, pour l’instant. Ils ne changent pas le monde mais ils changent leur village, leur quartier ou leur entreprise. Ils ont valeur d’exemple. Kennedy disait : «Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.» Philosophie naïve, sans laquelle Coluche n’aurait jamais créé les Restos du cœur, ni Mohammed Yunus lancé le microcrédit au Bangladesh.
Aujourd’hui les Restos du cœur servent 100 millions de repas par an. Le microcrédit fait le tour de la Terre et aide des millions de pauvres à créer leur emploi, y compris en France ou aux Etats-Unis. Certaines des initiatives que nous recensons auront peut-être la même fortune. Pour en parler, n’attendons pas qu’elles soient reconnues. »

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2009

Si l’année 2009 a vu se propager les effets dévastateurs de la crise, des voix se sont élevées pour imaginer des réponses adaptées. Cette 3ème édition du Libé des Solutions présente la « face cachée de l’actualité », celle porteuse d’avenir.

Découvrez le « Libé des Solutions » 2009 au format PDF

Le mot de Fabrice Rousselot, directeur adjoint de la rédaction :

« Que reste-t-il de l’année 2009 ? D’un point de vue journalistique, on pense instantanément à l’entrée de Barack Obama à la Maison Blanche en janvier, à la mort de Bashung en mars, à la polémique sur Jean Sarkozy en octobre et à la fameuse main de Thierry Henry en novembre.Mais l’année aura pourtant été marquée par un autre événement : la persistance de la crise qui a monopolisé l’attention de tous les experts de la planète économique et financière pendant 12 mois.
L’une des idées les plus communément répandues est que l’actualité se bâtit sur les drames, des polémiques. Mais l’information négative n’est pas une fatalité. Pour 2010 au moins, on semble s’orienter vers un début de reprise et de meilleures perspectives économiques. Raison de plus pour commencer à se faire du bien en cette fin 2009. »

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2008

Pour cette 2e édition, la rédaction de Libération a souhaité davantage s’approprier cette approche. Les contacts ont été étroits, service par service, pour choisir les sujets, leurs angles et traitements. En pleine crise économique, la Une est consacrée à la finance éthique.

La rubrique « Contre-Journal » fait la synthèse d’un débat collaboratif organisé avec les sites MSN et Libération.fr: « Les initiatives de la société civile sont-elles une réponse à la crise de confiance ? »

Et ce numéro publie également en exclusivité un texte du philosophe et chercheur Michel Puech : « Une espèce menacée : les élites ».

Cette édition a enregistré une augmentation de 20% des ventes kiosques. C’est la meilleure vente du mois de décembre. (Chiffres officiels fournis par les NMPP et les services de Libération.)

Le mot de Didier Pourquery, directeur adjoint à la rédaction de Libération :

« En 2007, Libération osait faire sa Une avec un titre qui marquait une rupture de ton majeure. Il y était question de « solutions ».Cette année, notre envie de présenter des solutions originales nous paraît d’autant plus urgente.
Nous sentons bien que le politique ne détient pas toutes les clefs. Les citoyens, les associations, les réseaux sont porteurs d’idées neuves, d’approches astucieuses… généreuses aussi.
Le rôle des médias est essentiel dans cette perspective. Il nous faut faire connaître largement toutes ces initiatives, les analyser pour que chacun puisse en tirer le maximum et en faire le suivi pour montrer « ce qui marche ». Les Reporters d’Espoirs sont des passeurs essentiels dans ce processus. Cette agence unique n’a pas fini de nous étonner ! »

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2007

Initiative éditoriale unique : les articles du « Libé des solutions » sont traités en « informations porteuses de solutions », selon l’approche journalistique développée par Reporters d’Espoirs, qui s’emploie à mettre en relation une problématique avec une voie de résolution adaptée et expérimentée !
Pour ce numéro spécial, la rédaction de Reporters d’Espoirs a identifié sur tous les continents des dizaines d’expériences, développées – dans la plupart des cas – par des acteurs anonymes (entreprises, particuliers, associations, fondations, collectivités…) et qui répondent à une problématique d’intérêt général.
Autant d’actions qui surprennent par leur caractère novateur, leur bon sens et la qualité de leurs résultats.

Résultats de la 1ère édition du « Libé des Solutions », sortie en kiosque le 29 décembre 2007 :

145 000 exemplaires vendus en France (79 644 ventes en kiosque + abonnements)
Par rapport à la moyenne de décembre 2007 + 22%
Par rapport à la moyenne des samedis / décembre 2007 + 11%
Par rapport à l’édition du 28 décembre 2006 (période de grosse actualité avec les primaires au PS) + 4,6%
Par rapport à l’ édition du 31 décembre 2005 (période de grosse actualité liée au tsunami en Asie) + 8%

(Chiffres officiels fournis par les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) et les services de Libération.)

Resto : et si on nous disait ce qu'il y a vraiment dans notre assiette ?

By Les opérations médiasNo Comments

Y a-t-il (encore) un chef pour faire la cuisine ? La patrie de la gastronomie réserve quelques déceptions côté fourneaux : nombre de restaurateurs semblent avoir perdu la recette et trop rares sont ceux qui peuvent, sans rougir ni mentir, se vanter de cuisiner une majorité d’aliments frais et mitonnés sur place.

Pourquoi ne pas afficher clairement le menu pour s’assurer que le « fait maison » n’ait pas le goût du plat industriel ?

L’idée

Denis Peltier, propriétaire du Brandevin à Paris (XVIe), assure faire depuis vingt ans « tous ses achats à Rungis, deux ou trois fois par semaine ». Il note :

« Sur mes trente copains restaurateurs, il y en a deux qui vont se fournir à Rungis en produits frais. »

Autant l’avouer, par facilité, les cuisiniers ont pris la fâcheuse habitude d’aller traîner leurs toques blanches dans les centrales d’achat, jetant leur dévolu sur des haricots verts surgelés, une blanquette de facture industrielle vendue sous-vide, et des fondants au chocolat standardisés, vendus en barquette de 5 kg.

Par souci de transparence pour le consommateur, les politiques se sont sobrement emparés du sujet : un amendement est passé le 3 octobre dernier à l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de révision de la loi sur la protection et l’information des consommateurs. Il propose que les produits frais soient signalés sur la carte des restaurants par un astérisque, comme cela se fait déjà ailleurs en Europe, en Italie et en Grèce notamment.

Pour séparer le bon grain de l’ivraie, les principales organisations professionnelles de la restauration ont signé en 2007 la mise en place par l’Etat du titre de « maître-restaurateur ». Objectif : mettre en valeur « les meilleurs professionnels de la restauration traditionnelle », ceux qui cuisinent sur place et s’engagent « en faveur de la qualité ». Des cuisiniers dignes de ce nom, en substance…

Comment la mettre en pratique ?

Pour recevoir le titre de maître, les restaurateurs doivent en faire la demande et s’engager à respecter un cahier des charges bien précis :

  • cuisiner sur place « à partir de produits bruts majoritairement frais » ;
  • ne pas recourir à des plats préparés ;
  • justifier de leurs qualifications professionnelles et de celles de leur personnel ;
  • soigner l’aménagement du restaurant, la relation client, l’hygiène et la sécurité

Ces critères sont soumis à un audit réalisé par un organisme certificateur indépendant de l’Etat, et la décision finale d’attribution revient au préfet de chaque département. Le président de l’association française des maîtres-restaurateurs, Francis Attrazic, lui-même restaurateur, résume :

« Le titre de maître-restaurateur met en avant ceux qui font le mieux leur travail. C’est une image de marque. »

Des cuisiniers prestigieux comme Anne-Sophie Pic ou Jean-François Piège ont déjà apposé la plaque dorée sur la devanture de leurs maisons, à côté de leurs nombreux macarons. Denis Peltier l’a obtenu en 2009. Il le considère comme « une reconnaissance » de son travail.

Ce qu’il reste à faire

Mais la sauce ne prend pas : sur les quelques 80 000 restaurateurs traditionnels en France, seuls 2 000 établissements l’ont réclamé. Le manque de notoriété du titre et les exigences qu’il impose ont poussé plus d’un chef à rendre leur tablier. L’association espère toutefois atteindre les 7 000 adhérents en 2015…

Xavier Denamur, propriétaire de cinq restaurants dans le Marais (Les Philosophes, La Belle Hortense…), n’est pas tendre avec le titre de maître-restaurateur :

« C’est un truc qui a été mis en place par le gouvernement pour éviter une législation. »

Denamur compte parmi ses (nombreux) faits d’armes la création d’un label baptisé « restaurant éco-responsable ». Il y sert une « vraie cuisse de canard maigre, confite comme autrefois » et met un point d’honneur à ne cuisiner que des produits bruts et frais, son unique credo :

« Ce n’est pas forcément plus cher. C’est juste que les restaurateurs vont devoir se remettre à bosser ! »

Denis Peltier n’a pas à se sentir visé, lui qui fait l’effort de se lever à l’heure où « Paris s’éveille » pour aller chercher le bon produit. Il renchérit :

« Pourquoi se donner du mal pour faire les choses bien s’il y en a à côté qui font n’importe quoi ? »

En d’autres termes, ce serait à ceux qui se contentent d’assembler des produits congelés ou qui osent servir des produits industriels d’être mis à l’index. Peltier demande la mise en place d’une vraie législation, avec des contrôles. Et un peu plus consistante qu’un simple astérisque…

Une proposition qui fait immédiatement monter Xavier Denamur en pression, lui qui vient de produire le film « La République de la malbouffe » pour réveiller le sens critique et ranimer les palais :

« Virez-moi les lobbies de l’Assemblée et du Sénat ! Qu’on ait des dirigeants qui se soucient avant tout du bien-être général ! »

Toujours prompt à bousculer un univers peut-être un peu trop enclin à s’endormir sur ses lauriers, le patron des « Philosophes » propose de remonter la TVA pour tout le monde à 19,6% : un gain de dix milliards d’euros, à redistribuer pour « récompenser ceux qui jouent le jeu de la transparence, et pour donner à l’Etat des moyens de contrôle ». Au risque de mettre le feu aux cuisines, mais nul doute que les clients sauront apprécier.