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5 janvier 2012

Le "Libé des solutions" avec Libération : 5e édition !

By Les opérations médias, Partenaires médiasNo Comments

Pour la 5e année consécutive, les rédactions de Libération et Reporters d’Espoirs s’associent pour vous proposer le « Libé des solutions »,
Un numéro spécial entièrement dédié aux initiatives « porteuses de solutions ».
En kiosque vendredi 23 décembre et durant tout le week-end de Noel.

Le libé des Solutions, 23 décembre 2011

 

Pour consulter l’intégralité du Libé des solutions, cliquez ici.

L’Edito

par Nicolas Demorand et Gilles Vanderpooten

 

Chacun connaît les malheurs du monde et s’inquiète, à juste titre, de la situation de l’économie et de l’emploi. De l’évaporation d’une part de plus en plus grande du pouvoir politique, devenu un léger nuage qui ne parvient même plus à troubler le ciel des marchés financiers. De l’Europe qui tangue, vacille et craque bruyamment. De l’étrangeté de la nature, meurtrie ici et là, meurtrière ailleurs. La tentation est grande de céder au pessimisme, voire au catastrophisme. Ce serait une défaite majeure. La résignation n’est pas de mise. Car le monde de demain n’est pas nécessairement l’amplification du moment présent. Contre le déterminisme historique, l’heure peut aussi être à la pensée et à l’imagination. A l’engagement et à l’action. Le Libé spécial que vous avez en main le démontre : nous vivons un moment fécond et passionnant où, sur fond de crise, sous la pression tenace et grâce à la créativité de la société civile, naissent bien des perspectives nouvelles et des formes d’actions inédites. C’est à ces «porteurs de solutions» que Libération et Reporters d’espoirs donnent la parole. Ici et là-bas, au cœur ou en marge du «système», de l’habitat partagé à l’entreprise coopérative, du crowd-funding au bio-mimétisme .

Point d’angélisme mais des réalisations concrètes qui sont autant de raisons d’espérer. Que cette édition du «Libé des solutions» vous donne envie d’agir à votre tour.

 

Pour la quatrième année consécutive, le quotidien Libération s’associe à Reporters d’Espoirs autour de l’information porteuse de solutions.

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2010

Résultats de la quatrième édition du « Libé des Solutions » sortie en kiosque le 24 décembre 2010 :
55 000 exemplaires vendus en kiosque (au lieu de 48 000 en moyenne mensuelle sur décembre)
(Chiffres officiels fournis par les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) et les services de Libération.)

Découvrez le « Libé des Solutions » 2010 au format PDF

L’édito de Laurent Joffrin et Jean-Marc BORDES, directeur de Libération et directeur de Reporters d’Espoirs :

« Difficile de lutter contre le cynisme, la dérision et le désenchantement, qui sont la marque de l’époque… Toujours cette phobie des bons sentiments, qui font certes une mauvaise littérature, mais peut-être une bonne politique. Malgré tout, comme chaque année désormais, Libération s’essaie très consciemment à chanter non pas l’avenir radieux, mais les jours meilleurs, même si les catastrophes, comme toujours, volent en escadrille. Une seule idée salvatrice, au fond : l’homme est son propre malheur, mais aussi sa propre solution. Au fil des pages de ce numéro spécial conçu par Reporters d’espoirs et la rédaction de Libération, des personnages défilent qui ont choisi, chacun à leur manière, de contribuer au mieux être collectif. Militants, chefs d’entreprises, patrons d’associations, citoyens, responsables d’établissements publics, ils ont tous pris en main les problèmes d’aujourd’hui, fût-ce à un échelon modeste ou local, pour l’instant. Ils ne changent pas le monde mais ils changent leur village, leur quartier ou leur entreprise. Ils ont valeur d’exemple. Kennedy disait : «Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.» Philosophie naïve, sans laquelle Coluche n’aurait jamais créé les Restos du cœur, ni Mohammed Yunus lancé le microcrédit au Bangladesh.
Aujourd’hui les Restos du cœur servent 100 millions de repas par an. Le microcrédit fait le tour de la Terre et aide des millions de pauvres à créer leur emploi, y compris en France ou aux Etats-Unis. Certaines des initiatives que nous recensons auront peut-être la même fortune. Pour en parler, n’attendons pas qu’elles soient reconnues. »

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2009

Si l’année 2009 a vu se propager les effets dévastateurs de la crise, des voix se sont élevées pour imaginer des réponses adaptées. Cette 3ème édition du Libé des Solutions présente la « face cachée de l’actualité », celle porteuse d’avenir.

Découvrez le « Libé des Solutions » 2009 au format PDF

Le mot de Fabrice Rousselot, directeur adjoint de la rédaction :

« Que reste-t-il de l’année 2009 ? D’un point de vue journalistique, on pense instantanément à l’entrée de Barack Obama à la Maison Blanche en janvier, à la mort de Bashung en mars, à la polémique sur Jean Sarkozy en octobre et à la fameuse main de Thierry Henry en novembre.Mais l’année aura pourtant été marquée par un autre événement : la persistance de la crise qui a monopolisé l’attention de tous les experts de la planète économique et financière pendant 12 mois.
L’une des idées les plus communément répandues est que l’actualité se bâtit sur les drames, des polémiques. Mais l’information négative n’est pas une fatalité. Pour 2010 au moins, on semble s’orienter vers un début de reprise et de meilleures perspectives économiques. Raison de plus pour commencer à se faire du bien en cette fin 2009. »

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2008

Pour cette 2e édition, la rédaction de Libération a souhaité davantage s’approprier cette approche. Les contacts ont été étroits, service par service, pour choisir les sujets, leurs angles et traitements. En pleine crise économique, la Une est consacrée à la finance éthique.

La rubrique « Contre-Journal » fait la synthèse d’un débat collaboratif organisé avec les sites MSN et Libération.fr: « Les initiatives de la société civile sont-elles une réponse à la crise de confiance ? »

Et ce numéro publie également en exclusivité un texte du philosophe et chercheur Michel Puech : « Une espèce menacée : les élites ».

Cette édition a enregistré une augmentation de 20% des ventes kiosques. C’est la meilleure vente du mois de décembre. (Chiffres officiels fournis par les NMPP et les services de Libération.)

Le mot de Didier Pourquery, directeur adjoint à la rédaction de Libération :

« En 2007, Libération osait faire sa Une avec un titre qui marquait une rupture de ton majeure. Il y était question de « solutions ».Cette année, notre envie de présenter des solutions originales nous paraît d’autant plus urgente.
Nous sentons bien que le politique ne détient pas toutes les clefs. Les citoyens, les associations, les réseaux sont porteurs d’idées neuves, d’approches astucieuses… généreuses aussi.
Le rôle des médias est essentiel dans cette perspective. Il nous faut faire connaître largement toutes ces initiatives, les analyser pour que chacun puisse en tirer le maximum et en faire le suivi pour montrer « ce qui marche ». Les Reporters d’Espoirs sont des passeurs essentiels dans ce processus. Cette agence unique n’a pas fini de nous étonner ! »

Le Libé des Solutions, 24 décembre 2007

Initiative éditoriale unique : les articles du « Libé des solutions » sont traités en « informations porteuses de solutions », selon l’approche journalistique développée par Reporters d’Espoirs, qui s’emploie à mettre en relation une problématique avec une voie de résolution adaptée et expérimentée !
Pour ce numéro spécial, la rédaction de Reporters d’Espoirs a identifié sur tous les continents des dizaines d’expériences, développées – dans la plupart des cas – par des acteurs anonymes (entreprises, particuliers, associations, fondations, collectivités…) et qui répondent à une problématique d’intérêt général.
Autant d’actions qui surprennent par leur caractère novateur, leur bon sens et la qualité de leurs résultats.

Résultats de la 1ère édition du « Libé des Solutions », sortie en kiosque le 29 décembre 2007 :

145 000 exemplaires vendus en France (79 644 ventes en kiosque + abonnements)
Par rapport à la moyenne de décembre 2007 + 22%
Par rapport à la moyenne des samedis / décembre 2007 + 11%
Par rapport à l’édition du 28 décembre 2006 (période de grosse actualité avec les primaires au PS) + 4,6%
Par rapport à l’ édition du 31 décembre 2005 (période de grosse actualité liée au tsunami en Asie) + 8%

(Chiffres officiels fournis par les Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP) et les services de Libération.)

Resto : et si on nous disait ce qu'il y a vraiment dans notre assiette ?

By Les opérations médiasNo Comments

Y a-t-il (encore) un chef pour faire la cuisine ? La patrie de la gastronomie réserve quelques déceptions côté fourneaux : nombre de restaurateurs semblent avoir perdu la recette et trop rares sont ceux qui peuvent, sans rougir ni mentir, se vanter de cuisiner une majorité d’aliments frais et mitonnés sur place.

Pourquoi ne pas afficher clairement le menu pour s’assurer que le « fait maison » n’ait pas le goût du plat industriel ?

L’idée

Denis Peltier, propriétaire du Brandevin à Paris (XVIe), assure faire depuis vingt ans « tous ses achats à Rungis, deux ou trois fois par semaine ». Il note :

« Sur mes trente copains restaurateurs, il y en a deux qui vont se fournir à Rungis en produits frais. »

Autant l’avouer, par facilité, les cuisiniers ont pris la fâcheuse habitude d’aller traîner leurs toques blanches dans les centrales d’achat, jetant leur dévolu sur des haricots verts surgelés, une blanquette de facture industrielle vendue sous-vide, et des fondants au chocolat standardisés, vendus en barquette de 5 kg.

Par souci de transparence pour le consommateur, les politiques se sont sobrement emparés du sujet : un amendement est passé le 3 octobre dernier à l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de révision de la loi sur la protection et l’information des consommateurs. Il propose que les produits frais soient signalés sur la carte des restaurants par un astérisque, comme cela se fait déjà ailleurs en Europe, en Italie et en Grèce notamment.

Pour séparer le bon grain de l’ivraie, les principales organisations professionnelles de la restauration ont signé en 2007 la mise en place par l’Etat du titre de « maître-restaurateur ». Objectif : mettre en valeur « les meilleurs professionnels de la restauration traditionnelle », ceux qui cuisinent sur place et s’engagent « en faveur de la qualité ». Des cuisiniers dignes de ce nom, en substance…

Comment la mettre en pratique ?

Pour recevoir le titre de maître, les restaurateurs doivent en faire la demande et s’engager à respecter un cahier des charges bien précis :

  • cuisiner sur place « à partir de produits bruts majoritairement frais » ;
  • ne pas recourir à des plats préparés ;
  • justifier de leurs qualifications professionnelles et de celles de leur personnel ;
  • soigner l’aménagement du restaurant, la relation client, l’hygiène et la sécurité

Ces critères sont soumis à un audit réalisé par un organisme certificateur indépendant de l’Etat, et la décision finale d’attribution revient au préfet de chaque département. Le président de l’association française des maîtres-restaurateurs, Francis Attrazic, lui-même restaurateur, résume :

« Le titre de maître-restaurateur met en avant ceux qui font le mieux leur travail. C’est une image de marque. »

Des cuisiniers prestigieux comme Anne-Sophie Pic ou Jean-François Piège ont déjà apposé la plaque dorée sur la devanture de leurs maisons, à côté de leurs nombreux macarons. Denis Peltier l’a obtenu en 2009. Il le considère comme « une reconnaissance » de son travail.

Ce qu’il reste à faire

Mais la sauce ne prend pas : sur les quelques 80 000 restaurateurs traditionnels en France, seuls 2 000 établissements l’ont réclamé. Le manque de notoriété du titre et les exigences qu’il impose ont poussé plus d’un chef à rendre leur tablier. L’association espère toutefois atteindre les 7 000 adhérents en 2015…

Xavier Denamur, propriétaire de cinq restaurants dans le Marais (Les Philosophes, La Belle Hortense…), n’est pas tendre avec le titre de maître-restaurateur :

« C’est un truc qui a été mis en place par le gouvernement pour éviter une législation. »

Denamur compte parmi ses (nombreux) faits d’armes la création d’un label baptisé « restaurant éco-responsable ». Il y sert une « vraie cuisse de canard maigre, confite comme autrefois » et met un point d’honneur à ne cuisiner que des produits bruts et frais, son unique credo :

« Ce n’est pas forcément plus cher. C’est juste que les restaurateurs vont devoir se remettre à bosser ! »

Denis Peltier n’a pas à se sentir visé, lui qui fait l’effort de se lever à l’heure où « Paris s’éveille » pour aller chercher le bon produit. Il renchérit :

« Pourquoi se donner du mal pour faire les choses bien s’il y en a à côté qui font n’importe quoi ? »

En d’autres termes, ce serait à ceux qui se contentent d’assembler des produits congelés ou qui osent servir des produits industriels d’être mis à l’index. Peltier demande la mise en place d’une vraie législation, avec des contrôles. Et un peu plus consistante qu’un simple astérisque…

Une proposition qui fait immédiatement monter Xavier Denamur en pression, lui qui vient de produire le film « La République de la malbouffe » pour réveiller le sens critique et ranimer les palais :

« Virez-moi les lobbies de l’Assemblée et du Sénat ! Qu’on ait des dirigeants qui se soucient avant tout du bien-être général ! »

Toujours prompt à bousculer un univers peut-être un peu trop enclin à s’endormir sur ses lauriers, le patron des « Philosophes » propose de remonter la TVA pour tout le monde à 19,6% : un gain de dix milliards d’euros, à redistribuer pour « récompenser ceux qui jouent le jeu de la transparence, et pour donner à l’Etat des moyens de contrôle ». Au risque de mettre le feu aux cuisines, mais nul doute que les clients sauront apprécier.

Sky, la micro-assurance santé pour tous au Cambodge.

By Revue de presse, SociétéNo Comments

En dépit d’une croissance économique rapide depuis 4 ans (>10% par an), plus de 30% de la population du Cambodge vit encore en deçà du seuil de pauvreté. Malgré des progrès certains, le Cambodge reste l’un des pays au monde où les conditions de santé sont les plus mauvaises et où les familles investissent le plus dans les soins, souvent avec des conséquences dramatiques sur les économies familiales (surendettement, vente de l’outil productif, etc.).

Pour moins de 5 dollars par personne et par an, Sky offre, depuis plus de 10 ans, une assurance santé qui couvre les soins les plus simples au dispensaire jusqu’à la chirurgie complexe à l’hôpital. Avec ce projet, le pari que fait le Gret est de permettre de sécuriser la situation économique des familles cambodgiennes tout en améliorant leur accès à des soins de qualité contrôlée.

Sky en 2011, c’est :

–          15 000 familles adhérentes et 74 000 personnes couvertes

–          199 771 consultations et 6 221 hospitalisations par an

–          95 centres de santé et 13 hôpitaux agréés, 8 districts sanitaires couverts

–          une équipe de 136 cambodgiens à Phnom et Penh et dans 3 provinces

Sky est reconnu par le ministère cambodgien de la Santé comme un opérateur de micro-assurance remplissant une véritable mission de protection sociale santé. En attendant la mise en place de l’agence de protection sociale cambodgienne, qui pourrait à terme le contractualiser et en assurer la pérennité, Sky doit aujourd’hui se transformer en une structure de micro-assurance de droit cambodgien.
Pour vous engager et soutenir l’action de SKY, rendez vous sur son site internet.

 

Wheelmap, la carte intéractive qui recense les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite

By SociétéNo Comments

En à peine deux siècles, la ville s’est imposée comme le nouveau mode de vie à l’échelle de l’humanité. Ce constat est le point de départ d’un tout nouveau projet : les « New CITYzens ». Présidents d’associations, directeurs d’ONG ou chefs d’entreprise, ils ont décidé de parcourir le globe à la rencontre de citadins citoyens qui changent la vie dans les villes.

 

Aujourd’hui, ils nous emmènent à la rencontre de Raul Krauthausen.

 

Dans le cadre de leur association Socialhelden (ou Social Heroes), Raul Krauthausen et son cousin, tous deux handicapés, ont décidé de créer la 1ère carte interactive de Berlin pour les personnes en fauteuil roulant : la wheelmap.

A l’origine de leur initiative, un ras-le-bol : lassé de toujours se retrouver dans le même bar, les deux hommes se sont mis à la recherche d’un nouveau lieu de rendez-vous, ce qui s’avéra vite difficile. Ils décidèrent alors de répertorier l’ensemble des commerces et établissements existants dans la capitale Allemande pour répertorier les lieux accessibles en fauteuil roulant.

Pendant un an, les deux cousins travaillent sur le projet et début 2011, ils lancent le site www.wheelmap.org.

En un an, ils répertorient 140 000 établissements dans la base dont 20% à l’étranger. Une application pour iPhone et téléphones Androïd complète rapidement le dispositif.

Grâce à leur site Internet, Raul et son cousin ont changé le quotidien de milliers de personnes à mobilité réduite. Depuis, ils multiplient les opérations de communication pour faire connaître ce précieux outil, travaillent à son développement à l’international et réfléchissent à des déclinaisons possibles pour d’autres handicaps (sourds, aveugles, etc.).

Au delà de l’outil, c’est toute la société et les gouvernements qu’ils veulent influer pour que demain, les établissements publics n’aient plus besoin d’être listés mais aient tous été conçus pour accueillir tout le monde.

 

 

Pour en savoir plus sur la wheelmap, rendez vous sur le site de New citizens.

 

Quartiermeister: la bière sociale

By Revue de presse, SociétéNo Comments

En à peine deux siècles, la ville s’est imposée comme le nouveau mode de vie à l’échelle de l’humanité. Ce constat est le point de départ d’un tout nouveau projet : les « New CITYzens ». Présidents d’associations, directeurs d’ONG ou chefs d’entreprise, ils ont décidé de parcourir le globe à la rencontre de citadins citoyens qui changent la vie dans les villes.

Aujourd’hui ils nous emmènent à la rencontre de Quartiermeister, la « bière sociale ».

Sebastian Jacob est originaire de Kreuzberg, cet ex-faubourg ouvrier du Berlin Ouest est très mixé socialement et on y retrouve une importante concentration d’immigrés, dont une majorité de Turcs. Les problèmes sociaux y sont importants : illettrisme, chômage, éducation des enfants qui ne parlent pas allemand, etc.  Le jeune homme, qui termine sa formation d’avocat, s‘est toujours senti concerné par cette situation et réfléchissait souvent aux moyens d’aider les populations défavorisées locales.

Fin 2010, il eut l’idée de se servir de la bière, produit convivial et très consommé dans cette zone de sortie des jeunes Berlinois, pour récupérer des fonds afin de financer les associations du quartier qui œuvrent pour retisser du lien social entre les habitants. C’est ainsi qu’il créa la bière Quartiermeister.

En Septembre 2010, il commercialise la première bouteille de cette bière sociale dont 100% des bénéfices sont reversés aux associations. Produite localement, la bière Quartiermeister est vendue aux bars du quartier et se veut être un produit  « socialement responsable ».

Aujourd’hui, Quartiermeister  c’est plus de 30 bars distributeurs, plus de 80 000 bouteilles vendues en 1 an et plus de 10 000€ collectés pour financer 10 projets. Pour le moment, la bière est commercialisée à Berlin et Francfort seulement, mais Sebastian  espère rapidement étendre la distribution de sa bière à d’autres villes Allemandes, et pourquoi pas à d’autres villes Européennes sur un modèle de franchise.

 

Pour en savoir plus sur la bière sociale, rendez-vous sur le site de « new CITYzens ».

 

AFNOR publie un référentiel de bonnes pratiques sur le transport des voyageurs à mobilité réduite

By SociétéNo Comments

AFNOR est un groupe international de services organisé autour de 4 grands domaines de compétences : la normalisation, la certification, l’édition spécialisée et la formation. Son champ d’expertise s’étend à des thématiques telles que l’accessibilité, la diversité, la responsabilité sociétale, la qualité, le risque, l’environnement, le développement durable … .

Le groupe AFNOR publie un guide facilitant la mise en place d’une politique de qualité de service dans les transports  pour les voyageurs à mobilité réduite. Ce document a été réalisé par les principaux acteurs du transport (RATP, Aéroports de Paris, Taxi G7, SNAV, Air France, SNCF …) et les associations représentatives des personnes handicapées et d’usagers (Association des Personnes de Petite Taille, Association des Paralysés de France, Union Nationale pour l’Insertion Sociale du Déficient Auditif, Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes…).

La vocation de ce document, réalisé sous l’égide de la Délégation Ministérielle à l’Accessibilité, est de sensibiliser les organismes du domaine du transport de voyageurs à la prise en compte des problématiques d’accessibilité.

Il contient des fiches d’information sur les différents types de handicap (auditif, mental, moteur, polyhandicap, psychique, visuel) pour aider à en comprendre les spécificités.

Son utilisation permet de traduire les attentes des voyageurs et leur perception de la qualité à toutes les différentes étapes du voyage : l’aide à la préparation,  l’information, la réservation, la rencontre physique,  la montée et l’installation à bord, La gestion des aléas (irrégularités d’exploitation, situations de perturbations), la descente et l’arrivée…

D’après le groupe de travail de l’AFNOR, « Il a été conçu comme un outil simple et didactique pour accompagner notamment l’application de la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, dont l’objectif est la réalisation d’une accessibilité pour tous dans un délai de 10 ans. « .

 

Pour en savoir plus ou pour entrer en contact avec l’AFNOR, cliquez ici.