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Daily Archives

11 avril 2012

Africa Express à la rencontre des projets d'énergie durable en Afrique

By Société

Dans le cadre de l’année Internationale de l’énergie durable pour tous en 2012, la mission Africa Express partira de Paris le 23 avril 2012 et fera le tour du continent africain en train, à la rencontre de  « 20  projets d’énergie durable ».

Ces projets d’énergies durables sont issus du Livre Blanc de l’Initiative Climat Paris-Nairobi paru en avril 2011, publié sous la responsabilité du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

Dirigée par Jeremy Debreu, consultant en développement durable et Claire Guilbert, chef de projet « 6 milliards d’autres » de la Fondation GoodPlanet, elle traversera 26 pays, parcourra plus de 20.000 km, au cours d’un périple de 8-10 mois, où sera menée une étude sur les projets d’énergies renouvelables existants sur le continent.

Les projets seront évalués selon quatre critères précis et mesurables afin de s’assurer de leur pertinence : conformité à la définition de l’énergie durable établie par l’ONU, limitation et intégration des risques pour les populations et la biodiversité, bénéfice énergétique mesurable et inscrit dans le temps (en termes économique, social et environnemental) et réplicabilité du projet.
L’objectif  étant d’identifier les initiatives énergétiques innovantes, réplicables et durables dans les domaines de la géothermie, biomasse, hydraulique, éolien, solaire etc. pour ensuite faire connaître et diffuser ces bonnes pratiques à l’ensemble du territoire.

Lors de cette mission, un cycle de conférences se tiendra auprès des villages, des associations, des universités, instituts et ambassades français pour parler de l’Afrique de demain.

Au retour de la mission, prévu le 10 janvier 2013, un Livre Blanc sur les énergies durables en Afrique sera publié, destiné aux porteurs de projets et experts de l’énergie, ainsi qu’un documentaire de 52 min, une série de programmes courts et la tenue de conférences et de séminaires dans des universités et écoles notamment.

Africa Express veut limiter son impact environnemental avec l’utilisation des transports en commun, un mode de vie local, l’utilisation de l’énergie solaire pour les batteries et la compensation carbone pour les émissions engendrées. Par ailleurs elle exclu les projets d’énergies nucléaire ou fossiles.

CB

Vous pouvez suivre la mission sur le site Internet  http://africaexpress.org/

A la découverte de L'Eau et de l'Energie en Asie du Sud-Est

By Société

A la découverte de l’Eau et de l’Energie en Asie du Sud Est

Louis Mangold et Thomas Pinkava, étudiants ingénieurs de Grenoble INP, spécialisés dans les domaines de l’énergie, de l’eau et du développement durable, sont partis le 27 février 2012 pour cinq mois de voyage à travers l’Asie du Sud-Est. Ils parcourent la Thaïlande, le Cambodge, le Laos et le Vietnam à la rencontre d’ONG locales et des groupes industriels partenaires de leur projet qui mènent des actions sur l’accès à l’eau et à l’énergie. Au cours de leur périple ils réalisent des reportages vidéos et photos sur les projets menés, les installations visitées et les populations locales qu’ils rencontrent, leur but étant d’observer ce qui a été fait, d’en comprendre le fonctionnement et de s’intéresser aux conséquences de ces installations sur la vie des populations. A leur retour en France, le 5 août prochain, ils organiseront avec leurs partenaires un salon sur le thème : « Eau Energie Culture » où seront exposés leurs photos et reportages vidéos. Des ONG, industriels, politiques et étudiants seront invités à débattre.

CB

Vidéo présentation 

 

L’opportunité s’offre à nous de faire une pause d’un an dans nos études. C’est l’occasion unique de nous laisser guider par notre curiosité au-delà des frontières européennes. Pendant 5 mois, c’est en Asie que nous voulons poser nos bagages afin de mieux appréhender la complexité et la diversité de cette région.

Plus précisément, nous souhaitons entrevoir le problème d’accès à l’Eau et l’Energie en zone rurale. Plusieurs partenariats ont été établis avec des ONG (voir ci après), l’objectif est de tourner des reportages vidéos/photos sur leurs projets dans ces zones. Nous souhaitons nous intéresser aux conséquences sociales, économiques, environnementales sur le terrain : « une sorte d’étude d’après projet »

C’est aussi l’occasion de faire remonter aux ONG la situation des populations concernées, parfois plusieurs années après que le projet est eu lieu.

Parmi les projets visités :

Electrification de la grotte de Konglor (Laos)

Réseau d’adduction et électrification d’un dispensaire Tha Pene (Laos)

Forage au village de Boumlou (Laos)

Irrigation à Sisiphon (Cambodge)

Notre projet a aussi plu à plusieurs groupes industriels comme EDF GDF et Schneider Electrics. Avec eux, nous allons visiter une centrale génératrice d’électricité en Thaïlande, rencontrer des responsables, découvrir le barrage Nam Theun, le plus gros barrage de l’Asie du sud-est, au Laos, ou encore voir des usines et des locaux commerciaux.

Outre cela, Thomas et moi avons des objectifs plus personnels. Par l’intermédiaire de notre site web et notre page facebook (www.togetherdiscover.com), nous voulons présenter des choses spécifiques de la vie quotidienne dans ces pays, comme le marché aux araignées ou l’élevage d’éléphants.

Enfin, après notre retour en France, une exposition sera  organisée sur le thème : « Eau Energie Culture » avec l’intervention de nos partenaires.

Suivez leur voyage sur www.togetherdiscover.com

Au bon coeur des peuples

By Revue de presse, Société

S’il y a là une leçon, elle ne peut être que bonne. D’ici quelques jours, au rythme où vont les choses, des blogueurs kényans pratiquement anonymes et totalement désintéressés auront réuni près de 10 millions d’euros pour nourrir leurs concitoyens affamés par une disette dérivant vers la famine. Dans le brouhaha international qui entoure la question de la faim dans la Corne de l’Afrique, la voix des responsables de Kenyans4Kenyans (« Kényans pour les Kényans ») n’est pas, loin s’en faut, facile à entendre. Et ils s’en moquent bien. Contrairement aux ONG internationales qui ont parié sur la nécessité de faire le plus de bruit possible pour attirer l’attention de la planète riche à la fois sur la Corne de l’Afrique et sur leurs propres activités, les inventeurs de cette campagne de solidarité n’ont pas de frais administratifs, pas de budget de communication, pas de flottes de 4 × 4 pour sillonner le pays.

Kenyans4Kenyans n’a pas non plus la prétention de vouloir tout faire. Mais il faut avoir vu un pays comme celui-ci, où les organismes humanitaires semblent parfois planter leurs drapeaux comme autant de conquêtes, pour comprendre la joie des Kényans à assurer eux-mêmes leur propre solidarité. A Nairobi, l’initiative est partie des cercles de blogueurs. Le pays traverse une nouvelle phase de sécheresse ? La faim rôde ? L’idée est venue de lancer un appel à la solidarité nationale en offrant de faire des donations par l’intermédiaire de systèmes de transferts de fonds par téléphone portable. Les sommes collectées devraient être versées sur un compte ouvert pour la Croix-Rouge kényane, faisant l’objet de vérifications scrupuleuses (certains animateurs de la campagne travaillent pour des compagnies d’audit). Les achats se feraient sur place. Pas de surplus des céréaliers occidentaux déversés sur le pauvre monde en profitant d’une année de mauvaises pluies…

D’autant que les aliments ne font pas défaut dans le pays. Certaines régions enregistrent même des récoltes record. Que ceux qui ont suffisamment donnent à ceux qui ont besoin, voilà l’une des bases de la générosité. Ce n’est pas la seule dans ce cas précis. Pour que le mouvement prospère, il fallait aussi l’un des éléments du génie national, le harambee. A l’occasion de tous les grands événements de la vie, des naissances aux décès, une assemblée se réunit pour une collecte dont le nom signifie « tirer ensemble » (et par conséquent dans la même direction). On organise un harambee pour qu’une fête de mariage puisse avoir lieu, pour qu’un enfant puisse aller à l’hôpital ou à l’université. Certains harambee sont tout petits, d’autres réunissent des centaines de personnes. Cette fois, l’appel à la solidarité s’est autotransmis au niveau national.

Sur Facebook et Twitter, d’abord, le message s’est répandu comme un feu de brousse, relayé ensuite par journaux, télévisions, radios. Et l’argent a commencé à affluer. Le Kenya a montré depuis plus de dix ans son avance en matière de transferts de fonds et de services divers par téléphone mobile. L’objectif était de réunir un peu plus de 200 millions de shillings (environ 2 millions d’euros). Il y a une semaine, on frôlait les 500 millions. Objectif à présent : le milliard ! Un élément de réflexion au moment où convergent vers la Corne de l’Afrique les célébrités qui courent les catastrophes de la planète. Au Kenya, nul besoin de people venus ôter un instant leurs lunettes fumées à côté d’enfants squelettiques pour vaporiser leur renommée d’un vague parfum d’altruisme.

La générosité kényane n’a pas eu besoin non plus qu’on mette la famine en chansons pour se propager. Mais d’autres risques menacent. Le harambee sert traditionnellement au personnel politique kényan pour faire sa promotion. Les ministres et députés, qui comptent parmi les mieux payés au monde, ont aussitôt tenté de s’emparer du mouvement en multipliant les donations en grande pompe, avec exhibition des classiques photocopies géantes de leurs chèques afin que les spectateurs puissent en vérifier le montant, même sans lunettes. Mais le mouvement des blogueurs a fait barrage à la manœuvre, exprimant au passage son exaspération face à une classe politique dont la corruption et le cynisme sont de moins en moins bien supportés.

Cette colère face à l’inaction des responsables politiques kényans va-t-elle s’étendre aussi à travers l’Afrique ? L’Union africaine devait se réunir pour décider d’un plan d’action continental face à la faim dans la Corne. Cette réunion a été repoussée jusqu’au 25 août, pour des raisons qui restent à expliquer. La plupart de ses membres, même dans les pays producteurs de pétrole qui affichent des taux de croissance à deux chiffres, ne semblent pas envisager d’organiser un harambee de chefs d’Etat.

Le journaliste sud-africain Justice Malala ne pardonne pas l’inaction de son propre président, Jacob Zuma, à la tête de la première puissance économique d’Afrique subsaharienne. Dans le Times de Johannesburg, il écrit : « Le président Zuma a engagé une campagne très énergique contre les bombardements par l’OTAN de la Libye de Mouammar Kadhafi. Il a parcouru la planète, rassemblant des soutiens pour ce dictateur, un homme qui est au pouvoir depuis quarante-deux ans, aussi incroyable que cela puisse paraître (…). Il n’a pas levé le petit doigt pour mettre en avant la souffrance de milliers de frères africains affamés, mourants, dans la Corne de l’Afrique. »

Lauréat du Prix Reporters d’Espoirs 2012, catégorie Presse-Humanitaire.

Paru dans Le Monde, le 12/08/2011, journaliste Jean-Philippe Remy

Le Tour de France humanitaire et solidaire fera étape a Marseille le 12 avril 2012

By L'actu de Reporters d'Espoirs

LE TOUR DE FRANCE HUMANITAIRE ET SOLIDAIRE 

De plus en plus de personnes sont attirées par le secteur de la solidarité et l’humanitaire mais ne savent pas vers qui se tourner pour concrétiser leur projet d’engagement. Le Tour de France Humanitaire et Solidaire, lancé par l’institut Bioforce, est une action collective qui réunit aujourd’hui plus de 30 acteurs solidaires (ONG, associations, fondations, institutions, écoles…) autour d’un objectif commun : permettre à chacun de trouver l’engagement qui lui correspond.
La ville de Marseille, le Centre Régional Information Jeunesse, la maison de la région PACA et les associations de solidarité locale s’associent à cet évènement pour apporter leurs connaissances et leurs savoir-faire dans la solidarité.

PROGRAMME

 FORUM ONG 10h30-17h30

Le forum est un temps de rencontre et d’échange avec des associations qui agissent dans le domaine de la solidarité, au local et à l’international.

CONFÉRENCE MAISON DE LA RÉGION  12h30-14h00

Quelles formations et quels parcours pour travailler dans l’humanitaire et la solidarité ?

FOCUS MÉTIERS 14h00-16h00 

Présentations concrètes des métiers de l’humanitaire ou en lien avec la solidarité : Logisticien(ne), Éducateur(trice), Coordinateur(trice) de projet, Infirmier(ière) humanitaire…

FOCUS ENGAGEMENT 16h00-17h00

Du local à l’international, mon premier engagement solidaire.

           

Prochaines étapes à Montpellier le 3/05/12 et à Paris le 1-3/06/12

Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.tdf-humanitaire.net