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Daily Archives

2 juillet 2012

Vers d'autres mondes : les 26, 3 et 10 juillet à 21h30

By Economie, Revue de presse

Tristan Lecomte, jeune entrepreneur diplômé d’HEC, fondateur d’Alter Eco, une entreprise pionnière spécialisée dans l’importation et la distribution de produits du Commerce Equitable, développe depuis 15 ans un réseau d’échanges commerciaux avec plus de 60 organisations de petits producteurs dans plus de 30 pays. Aujourd’hui Tristan Lecomte s’engage dans des projets de reforestation et de compensation carbone à travers une nouvelle structure collective « Pur Projet ».

Avec la série documentaire Vers d’autres mondes, Tristan part à la découverte de la face cachée du commerce international, non sans risques, et de ses conséquences sur le plan social, économique et environnemental. Son regard d’expert permet de décrypter les mécanismes à l’œuvre dans les secteurs conventionnels de la production agricole. Il met en lumière des modes d’organisation alternatifs qui donnent à la fois de meilleurs rendements et sont plus respectueux de la nature et des hommes.

Gros plan sur trois filières :

– le sucre

– le riz

– le cacao.

Trois pays :

– les Philippines

– la Thaïlande

– le Pérou

Rencontre avec des personnages apparemment ordinaires qui prouvent que d’autres schémas sont possibles.

Pour en savoir plus.

 

200 km à la ronde

By Economie, Revue de presse

Isabelle Ducrocq

Cinq familles toulousaines ont accepté de vivre une expérience inédite : pendant trente jours, elles ne consommeront plus que des aliments provenant de 200 kilomètres autour de chez elles. Elles ont accepté de vider leurs réfrigérateurs et de débarrasser leurs placards de toutes les denrées fabriquées au-delà de la limite autorisée. Finis le sel, le sucre, le chocolat, le café ; terminés le beurre de Normandie, les jus d’orange de Floride, la moutarde de Dijon… Les produits les plus incontournables de leur alimentation seront bannis. Les Amand, les Mombrun Chaumette, les Guillot, les Sauvage et les Morlet s’apprêtent à devenir des locavores, préparant leurs repas quotidiens sans utiliser de produits importés. Ils vont ainsi prendre conscience des richesses de leur région, encourager les petits producteurs qui travaillent autour de chez eux, mais également réduire leur bilan carbone. Les cinq familles vont-elles changer leurs habitudes alimentaires ? Vont-elles saisir cette opportunité pour modifier leur mode de consommation ? Réussiront-elles à consentir les sacrifices qui leur ont été imposés pendant toute la durée de l’aventure ? Et quels bénéfices vont-elles tirer de ces trente jours intensifs et éprouvants ? Réponse au terme de ce feuilleton documentaire de six épisodes en compagnie d’Eglantine Eméyé.

Finance : traversée en solidaire

By Economie, Revue de presse

 

Enquête : Écœurés par la crise, de plus en plus d’épargnants préfèrent miser sur des projets à forte utilité sociale plutôt qu’en Bourse.

Par ANNE-CLAIRE GENTHIALON – 24 juin 2012 à 19:06

La finance solidaire peut-elle se développer, voire prospérer sur les décombres de la crise ? Ses promoteurs y croient. Selon l’association Finansol, l’encours des placements dits «solidaires» a déjà été multiplié par 12 en dix ans, passant de 300 millions d’euros en 2002 à plus de 3,55 milliards aujourd’hui. Longtemps cantonnée à un cercle de militants, elle compte désormais 800 000 épargnants. Des Français écœurés par l’argent fou et la crise financière ou simplement échaudés par les placements à risque proposés par les grandes banques. Ces nouveaux épargnants solidaires ne veulent plus que leur bas de laine serve à alimenter la Bourse, mais plutôt qu’il aide à monter des projets «à forte utilité sociale».

«Humaine». «La crise a créé un électrochoc dans l’esprit des épargnants, constate Sophie des Mazery, directrice de Finansol. Il y a un besoin de donner du sens à leur capital, l’envie d’une finance plus humaine.» Que ce soit via un livret de partage, qui reverse une partie ou tous les intérêts, un plan d’épargne salariale ou par la prise de participation directe au capital d’une coopérative, les épargnants solidaires investissent dans des structures non cotées qui œuvrent sur le terrain pour le logement, l’insertion sociale, l’aide au développement ou encore l’économie durable.

En dix ans, la finance solidaire a permis à plus de 80 000 entreprises de se développer avec 200 000 emplois à la clé. Plus de 33 000 personnes ont trouvé un habitat grâce aux acteurs du logement très social et un millier de projets de solidarité internationale soutenus. «C’est une finance patiente mais réelle, souligne Amélie Artis, docteure en sciences économiques et auteure d’un livre sur le sujet (1). L’épargne solidaire apporte des réponses concrètes. Des gens en bénéficient tous les jours

Le financement solidaire permet, par exemple, à la boulangerie parisienne Farinez’ vous d’employer 60% de salariés en insertion, ou au complexe résidentiel la Chrysalide, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), d’offrir un logement stable à une vingtaine de jeunes mères SDF. Grâce à la souscription d’actions solidaires, la foncière Terre de liens rachète des terrains agricoles pour permettre l’installation de jeunes agriculteurs bio : ils sont 150 installés ou en cours d’installation.

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La leçon de vie des autistes sur les planches

By Revue de presse, Société

LE MONDE | 19.06.2012 à 14h14

Par Hélène Delye

Un peu avant le filage du spectacle, elle avait prévenu : « Pour moi, le chant c’est… ça me fait revivre ! » Avec son grand regard vert et décidé, Patricia, une jeune femme autiste de 31 ans, se prêtait à l’exercice de l’interview avec vivacité mais cherchait ses mots. En la voyant sur scène incarner Chérubin et entonner, en italien, un air célèbre du Mariage de Figaro, de Mozart, tout est devenu limpide. Soutenue dans le chant par Bénédicte, son éducatrice, Patricia est allée chercher des notes très hautes, sans casser sa voix, ouvrant ses bras vers la comédienne Lori Armenia, à qui elle donnait la réplique, et aussi vers le public. C’était un beau solo de chant lyrique, puissant.

Cette force, on la retrouve tout au long des Amants de Séville, l’opéra-bouffe présenté cette semaine au Théâtre Monfort, à Paris, à l’occasion du Festival du futur composé, parrainé par les chanteurs Natalie Dessay et Laurent Naouri, avec la journaliste Anne-Sophie Lapix. Imaginé par le psychiatre Gilles Roland-Manuel et mis en scène par Tristan Petitgirard, ce spectacle a la particularité de réunir sur scène de jeunes handicapés mentaux et des chanteurs, comédiens, musiciens et danseurs non handicapés comme Benjamin Penamaria ou Anas Seguin. Une distribution mixte, pour un opéra créé « sur mesure » par un psychiatre passionné de chant lyrique et animé par l’envie de valoriser les qualités artistiques de ses patients.

« En écrivant le livret de ce spectacle, j’ai voulu faire se rencontrer le Don Juan de Mozart et Carmen, de Bizet : deux héros sévillans. J’ai aussi ajouté le personnage de Chérubin et des airs du Mariage de Figaro, qui est également sévillan ! », explique Gilles Roland-Manuel. A la fois imaginatif et cohérent, cet opéra iconoclaste baigne également dans l’atmosphère du flamenco et même de la tauromachie. « J’avais envie de composer quelque chose pour ces jeunes, que je vois tous les jours dans des circonstances très différentes. Ni eux ni moi ne sommes formatés pour nous lancer dans un projet pareil. Mais l’idée est justement de se dire qu’à titre exceptionnel nous allons faire quelque chose d’impossible. Car il y a chez ces jeunes des énergies, des possibilités parfois gigantesques, qui ne sont pas toujours les mêmes que celles de la plupart des gens », poursuit ce psychiatre charismatique de 65 ans, connu aussi pour avoir créé avec Dris El- Kesri et ses patients autistes d’Antony le journal Le Papotin.

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