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Monthly Archives

juillet 2013

Les infirmières de rue : Pionnières d’une solution de sortie pour les sans-abri

By Revue de presse, SociétéNo Comments
En 2006, Sara et Emilie créent leur asbl infirmiers de rue avec une idée toute simple : Proposer des soins aux sans-abri dans la rue.
6 ans plus tard, leur idée a fait du chemin et l’équipe s’est agrandie tandis que l’asbl a fait naître bien de nouvelles vies.
Lorsque Sara et Emilie reviennent en 2005 de séjours humanitaires en Afrique, elles sont frappées par un constat. Malgré le nombre impressionnant d’associations qui viennent en aide aux sans-abris, peu réussissent à s’en sortir.
Après des années de travail dans le social, elles lancent l’asbl infirmiers de rue dans l’idée de venir en aide aux sans-abri directement dans la rue.
Matériel médical sur le dos, les deux amies partent à la rencontre des plus fragiles de notre société convaincues de leur bonne méthode. Leur philosophie ? Au-delà des soins de premiers secours, réinsérer les SDF par le biais de l’hygiène et la valorisation de la personne. Redonner confiance et estime de soi à la personne qui vit dans la rue pas à pas par des petits gestes. Amorçer un dialogue, et au premiers signes de déprime, lui mentionner ce qu’il aime, ce en quoi il est doué, au moyen de petits fiches sur chacun personne rencontrée, voilà la clé pour dérouiller le processus.
« Et ça marche toujours, raconte fièrement Emilie, on est convaincus que tous peuvent s’en sortir, même après 15-20 ans dans la rue. Le tout, c’est d’y croire et de leur redonner confiance ! ».
En 2012, 56 patients ont pu être suivis après 6725 démarches. 267 personnes ont pu prétendre aux soins tandis que 233 personnes ont bénéficié d’accompagnements. De plus, 100 travailleurs du secteur social et 12 agents de sécurité ont été formé à l’Hygiène et à la Précarité, essentiellement en France, à Bruxelles et en Wallonie. Plusieurs sessions de sensibilisation sur le travail de terrain en Flandres ont également été réalisées pour des étudiants et des professionnels du secteur. Chaque année, 250 élèves de 3ème année en soins infirmiers et en médecine tropicale ont été sensibilisés à la problématique de l’hygiène et aux soins pour un public précarisé. Enfin, une formation « personnalisée » de trois jours a été organisée, pour une infirmière de l’Association de soutien de Dordogne, France.
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L' armoire des petits : Les garde-robes d'enfants se troquent sur internet

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments
Deux Bas-Rhinois ont imaginé un bon plan sur Internet, pour la garde-robe des plus jeunes (de 0 à 10 ans), qui devrait plaire aux papas et mamans.
Avec L’armoire des petits, Valérie Lacroix et Charles Galtier ont créé une plateforme communautaire qui propose aux parents d’échanger entre eux des vêtements devenus trop petits pour leurs bambins. Pratique, lorsqu’on pense « que lors de ses deux premières années, un enfant passe par 8 tailles de vêtements différentes », constate Charles Galtier.
« L’originalité ici, c’est que le troc se fait par lots », explique-t-il.
Composés de plusieurs vêtements du même sexe et de même taille, chaque lot vaut entre 80 et 100 €, mais les utilisateurs ne payent que les frais de port, s’ils choisissent de se faire expédier la marchandise. « La seule règle, c’est que pour choisir un lot, il faut en avoir donné un », soulignent les deux créateurs.
Ceux qui n’auraient rien à donner peuvent toujours acheter les lots, proposés à moins de quinze euros. « Ils sont certifiés. C’est-à-dire qu’on a nous-même contrôlé la qualité des vêtements puisque c’est souvent ce qui fait peur aux mamans », indique Valérie Lacroix, estimant que cette plateforme est dans l’air du temps : « Les gens sont à la recherche d’économies. On ne veut pas forcément d’habits d’occasion pour ses enfants, mais j’ai pas mal d’amis qui vont sur les bourses à vêtements… ».
Le site est ouvert depuis décembre et 300 lots sont aujourd’hui en ligne… en attendant de trouver de nouvelles armoires à remplir.
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Anticafé : le café parisien qui facture au temps passé et pas à ce qui est consommé

By Economie, Revue de presse, Société2 Comments

Anticafé : c’est ainsi que l’on désigne en Russie un lieu de restauration inhabituel… et c’est aussi le nom qu’a choisi un espace partagé pas comme les autres, situé 79 rue Quincampoix, au Centre de Paris.

Son fondateur, venu d’Ukraine, bouscule les codes des cafés parisiens, lorgne du côté de concepts comme ceux de Starbucks où l’on vient autant travailler sur son portable ou sa tablette que boire un café, en s’inspirant des « tsiferblat » (littéralement « cadran de la montre ») de son pays natal, qui proposent boissons et nourriture à volonté, avec une facturation au temps passé.

Qu’il s’agisse de réfléchir à votre future start-up ou simplement de réviser des examens, d’avancer sur un travail en équipe ou juste de bavarder avec vos amis voire de jouer à des jeux de société, l’AntiCafé est donc fait pour vous et propose des espaces séparés pou chacune de ces activités.

L’originalité ? Contrairement à ce qui se produit dans beaucoup de bistrots, où l’on vous signifie assez vite que vous êtes déjà resté suffisamment longtemps compte-tenu de ce que vous avez consommé, l’AntiCafé vous facture le temps passé (entre 2 et 4 euros de l’heure) et ensuite, vous êtes libre de consommer à volonté thé, café, snacks, fruits … et naturellement le wifi très haut débit mis à la disposition des clients.

En prime, vous avez accès si vous le souhaitez à un projecteur, à une imprimante et à un scanner,… Et comme l’objectif avoué des initiateurs du lieu est que vous vous sentiez comme chez vous, vous pouvez aussi déplacer les tables selon vos besoins, emprunter des livres dans la petite bibliothèque et même amener de quoi manger ou une bouteille de votre vin préféré !

Soucieux d’animer la communauté de ses clients, l’AntiCafé propose aussi des ateliers, des conférences, des débats informels autour de personnalités stimulantes… mais aussi des projections de films d’auteur, des tournois de jeux de société et naturellement des événements personnalisés, pour toute occasion personnelle ou professionnelle.

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Ca me regarde : Des salariés en immersion solidaire

By SociétéNo Comments

Sur bien des aspects, notre Société se déshumanise et montre une crise profonde de sens. De plus en plus de personnes ressentent le besoin de trouver et d’exprimer leur utilité. Dans ce contexte, l’entreprise a un rôle à jouer, au-delà de sa vocation économique : elle peut entrainer la Société vers plus de lien social, d’entraide, de compréhension mutuelle.

Depuis début 2012, « Ça me regarde » rapproche des entreprises désireuses de s’impliquer dans des actions solidaires avec des associations locales. Créée par Ségolène Delahalle et Arnaud Fimat, la coopérative « Ça me regarde» organise pour les salariés des journées d’immersion dans des associations locales et des «chantiers solidaires ».

Ciblées autour des problématiques de l’environnement ou de la précarité, les actions proposées sont des RTT solidaires mais aussi des formations sur les questions touchant les ressources humaines ou encore des séminaires, à destination d’entreprises qui souhaitent développer leur implication solidaire. S’adaptant aux demandes de l’entreprise, « Ça me regarde» cherche l’association et l’action qui conviendrait, soit dans son réseau d’associations partenaires soit avec des initiatives locales.

« J’ai l’impression que les entreprises ont vraiment envie d’organiser ce type de journées, très bénéfique pour l’entreprise : les collaborateurs se rencontrent, la direction découvre ses équipes sous un jour nouveau, découvrent de nouvelles compétences. Les entreprises commencent à se rendre compte de ce bénéfice. Elles ont envie d’organiser des journées de cohésion d’équipe qui aient un peu plus de sens, qui soient un peu moins dépensière, outrancière, et qui montrent qu’on peut aussi travailler la cohésion d’équipe en faisant quelque chose d’utile pour la société. » nous dit Ségolène Delahalle, co-fondatrice de Ça me regarde .

  L’entreprise fédère ainsi ses salariés autour d’un projet. Pour l’employé, ces journées permettent de se sentir utile autrement et de rompre l’isolement en nouant de nouveaux liens.
Depuis sa création, une centaine de séminaires ont ainsi été menés.
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La Ferme Nos Pilifs : offrir un métier valorisant à la personne handicapée

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments
La Ferme Nos Pilifs est née d’une indignation face à l’exclusion des personnes atteintes d’un handicap sur le marché de l’emploi. Ou plutôt, du désir de leur apporter, une fois devenues adultes, la possibilité d’une vie digne et autonome. Comment y arriver ?
En 1984, Benoît Ceysens, l’actuel directeur, décide de lancer, avec son équipe, une vraie ferme dans la ville, pour offrir un métier valorisant à la personne handicapée.
Une diversité de métiers y sont développés : jardinerie, élevage de poulets fermiers, épicerie bio, entretien et aménagement de jardins « naturels » sans pesticides, estaminet, boulangerie artisanale, manutention, ferme d’animation pour les enfants…
Chaque activité développée se doit d’être adaptée aux capacités des travailleurs, mais aussi, socialement épanouissante, suffisamment rémunératrice, et respectueuse de l’environnement. « On sous-entend parfois que les personnes atteintes d’un handicap vieillissent prématurément, souligne Benoît Ceysens, le directeur. Pour nous, il suffit de leur offrir une activité valorisante et elles repartent ! ».
Outre ses activités « vertes », les bâtiments abritant les activités de la Ferme ont été construits de manière écologique. Un nouvelle construction, qui abrite depuis 2010 la section manutention, a été primé « Bâtiment exemplaire » en Région bruxelloise.
Isolé selon les standards passifs, il est recouvert de panneaux solaires qui permettent de couvrir 30% des besoins en électricité du bâtiment. Quant aux déchets du jardin, ils sont compostés avant d’être vendus ou réutilisés – notamment – pour alimenter la chaudière du nouveau bâtiment. Toutes ces démarches savamment combinées font de la Ferme Nos Pilifs un véritable havre de paix au milieu de la ville.
Les habitants du quartier empruntent le sentier vert pour les promenades en famille, au milieu des chevaux, des boucs et des poules, déjeunent au restaurant les produits de la ferme, et font leurs achats d’aliments sains à l’épicerie. « Les activités sont ouvertes sur le quartier, insiste Benoît Ceysens. Le contact a toujours été favorisé entre nos travailleurs et le monde extérieur. » Au niveau financier, la Ferme parvient à couvrir 60% de ses besoins grâce à ses activités. Le solde est pris en charge par les pouvoirs publics pour compenser notamment le manque de productivité et les frais d’encadrement des travailleurs. « Plus personne ne vit aujourd’hui d’amour et d’eau fraîche, plaisante Benoît Ceysens. La dimension économique est primordiale pour la réussite de notre projet et la rencontre de nos objectifs. »

 

La Ferme donne de l’emploi à 150 travailleurs dont 120 sont atteints d’un handicap modéré. La Ferme Nos Pilifs reste une référence de solidarité en Belgique. En offrant la possibilité à une centaine de personnes handicapées d’accéder à l’autonomie en exerçant des métiers non seulement épanouissants mais aussi bons pour l’environnement, la Ferme a contribué avec d’autres à casser la logique de « gardiennage » des personnes handicapées. Niché dans un des derniers coins de campagne de Bruxelles, Nos Pilifs se veut un lieu de détente familial ouvert à tous. La sortie de terre de 300 logements aux portes mêmes de la ferme constitue pour ses responsables un véritable défi en terme d’intégration.

 

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Tour du monde en Renault 4L : la promotion de deux étudiants en faveur de la microfinance

By SociétéNo Comments

Nicolas Auber et Matthieu Tordeur, deux étudiants très engagés, se lancent dès le mois d’août 2013 dans un tour du monde en 4L pour la promotion des micro-entrepreneurs ! Le voyage leur fera découvrir 32 pays et 5 continents : le dépaysement total !

Leur action d’un an, en partenariat avec 3 spécialistes internationaux de la microfinance (Entrepreneurs du MondeFondation Grameen Microfinance du Crédit Agricole et Babyloan) bénéficiera à environ 166 personnes la seule année de leur passage, mais les crédits  accordés étant des prêts, ces sommes aideront par la suite beaucoup plus de personnes à démarrer leur propre activité et sortir de la pauvreté. 25000€ seront reversés à des projets dûment sélectionnés avec l’aide des Instituts de Microfinance partenaires (IMF).

Environ 850 personnes seront touchés par le projet dans le but d’améliorer significativement leur niveau de vie.

« Ces sommes étant des prêts, un effet revolving pourrait ainsi nourrir un cercle vertueux permettant de réutiliser ces fonds, pour à terme, aider toujours plus de personnes à acquérir les outils qui leur permettront de sortir par eux-mêmes de la pauvreté. L’effet direct de chaque prêt sera ainsi démultiplié. » 

Ce projet est aussi celui de la découverte. Leur démarche consistera véritablement à aller à la rencontre des micro-entrepreneurs  soutenus (les fonds perçus sont envoyés avant leur départ) et à comprendre les modes de vie et de pensée des différentes populations avec qui ils échangeront.
D’Est en Ouest. Ils partiront de Rouen en août 2013 jusqu’à Hanoï (Vietnam) pour rejoindre le continent américain en traversant l’Océan Pacifique par cargo. Ensuite, ils souhaitent atteindre Ushuaïa (Argentine), remonter vers le Brésil et embarquer pour Dakar. Du Sénégal ils mettront le cap au Nord pour retrouver la France. La boucle sera bouclée !

Le choix de la 4L s’est fait « sans hésitation » de la part de nos deux routards : « La voiture nous est apparue comme le seul moyen de locomotion pouvant garantir notre liberté. Elle permet d’aller là où les bus ne vont pas, sans aucune contrainte horaire. Quant à la 4L, robuste, légère, facilement réparable, elle est increvable ! ».

Un projet utile, professionnalisant et au service des autres à soutenir d’urgence !

Pour plus d’informations sur ce beau projet : visitez leur site internet !

Beauvent : la coopérative produisant de l’énergie renouvelable et partageant ses bénéfices à ses associés

By Economie, Environnement, SociétéNo Comments
Des familles du Westhoek cherchaient à construire une maison permettant de faire des économies d’énergie, sans pour autant faire de concessions au niveau du confort.
Le premier pas consistait à acheter des matériaux durables ; les panneaux solaires et l’énergie éolienne viendraient ensuite compléter le tableau. En découvrant que les petites turbines éoliennes n’étaient pas rentables, les familles se sont associées et ont commencé à convaincre leur entourage d’investir ensemble dans des turbines plus grandes. Cette démarche a marqué la naissance d’une coopérative qui compte aujourd’hui plus de 1850 associés.
BeauVent investit dans l’énergie éolienne, les panneaux solaires et le colza.
L’asbl ZonneWinDT se consacre quant à elle à la sensibilisation et au conseil en matière d’économies d’énergie.
BeauVent donne aussi l’exemple : la société a transformé un bateau-logement en bureau basse énergie, et ses employés se déplacent en train, en vélo, en scooter électrique ou en voiture d’entreprise roulant à l’huile de colza.
BeauVent est une société rentable qui crée les conditions financières permettant d’investir dans l’énergie renouvelable. L’asbl veille à ce que les bénéfices obtenus grâce à la production d’énergie boostent l’économie locale plutôt que d’alimenter de grands groupes aux capitaux étrangers. Une démarche qui crée des emplois et du savoir–faire locaux dans un secteur qui a de belles perspectives d’avenir. De plus, les associés ont également leur mot à dire dans la gestion de BeauVent.
Tous ont une voix à l’assemblée générale, quelque soit le nombre d’actions qu’ils possèdent. Ils sont régulièrement invités à participer à la prise de décisions ou à assister à des ateliers de réflexion sur des sujets spécifiques. On dit parfois que pour améliorer le monde, il faut commencer par soi-même. BeauVent nous en livre la preuve absolue!
BeauVent produit 5 500 000 kWh par an grâce à l’énergie éolienne et 2 000 000 kWh grâce à l’énergie solaire. « Aujourd’hui, nous avons une capacité qui nous permet de fournir du courant vert à 2142 ménages. Si nous réussissions à réduire de 25% la consommation de nos associés, nous pourrions garantir la consommation annuelle de 2800 ménages, explique Niko Deprez.
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Les Ateliers de la Bergerette : première ressourcerie avec zéro déchet

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments

Les Ateliers de la Bergerette est la première ressourcerie à avoir été créée en France.

Elle a inauguré le concept innovant qui allie geste citoyen et sensibilisation du grand public. En 2000, on réfléchit à la conceptualisation des activités de la Bergerette. Cela se cristallise sous la forme de 4 missions : Collecter, Valoriser, Revendre et Sensibiliser ; et initie la création d’un réseau national des Ressourceries, qui compte désormais 90 structures.

L’organisation du travail se fait autour de principes fondamentaux qui garantissent un équilibre et une cohésion d’équipe. Chaque individu et son travail sont considérés à part entière et sur un pied d’égalité. Aussi, salaire égal, répartition des tâches, font partie des règles empiriques ; l’écart entre les niveaux d’études (de BAC-8 à BAC+8) s’en trouve effacé.

Chaque salarié partage son temps entre un ou plusieurs postes spécifiques (ateliers de valorisation, éducation à l’environnement, administratif …) et des tâches réparties (collecte des objets, vente, accueil des usagers, ménage …). Le planqué derrière son ordi et celui qui remue la benne de déchets ne sont qu’une seule et même personne à deux moments de la journée. Cette division du travail permet de partager la pénibilité des tâches entre tous et de renforcer l’appréhension du travail de l’autre, son contenu et ses difficultés. La diversité des missions entretient un solide brise-routine. Chaque salarié fait partie d’un ou plusieurs pôles qui ont pour rôle d’organiser le fonctionnement du secteur d’activité. Un référent de pôle est élu chaque année afin de favoriser la communication dans et entre les pôles. Les décisions prises dans chaque pôle sont reportées lors des réunions collectives hebdomadaires. Ces dernières sont également le lieu des décisions qui sortent du champ des pôles ou qui engagent fortement la structure. Elles sont un lieu d’échanges parfois animés pour gérer des problèmes émergents. Les réunions collectives permettent de décider ensemble, mais aussi de diffuser les informations à tous : les tenants et aboutissants des décisions peuvent être obtenus par chacun.

Aujourd’hui, 17 salariés en CDI travaillent à la Bergerette, avec l’aide d’une dizaine de bénévoles et sympathisants proches. Plus de 500 tonnes d’objets sont manipulées chaque année, dont 85% sont redirigées vers le réemploi ou des filières de recyclage, le reste finissant en centre d’enfouissement.

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Plif plaf plouf : quand la crèche rencontre la maison de retraite

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Plif Plaf Plouf est une association de loi 1901 à but non lucratif dédiée aux structures d’accueil de la petite enfance. L’association a été créée par deux passionnées . Elle est une des premières associations à proposer un projet inter génération dans les Bouches du Rhône (Marseille).
La crèche Plif Plaf Plouf est intégrée aux locaux de la maison de retraite Saint-Maur qui bénéficie d’un cadre verdoyant. Un parcours de santé matérialisé existe déjà, pouvant servir de terrain d’entraînement et de « stade olympique ».
Toutes les semaines, trois générations se rencontrent pour des jeux sportifs : lancer de ballon, parcours dit « du combattant », jeté de cerceaux, etc.
En fin d’année, l’événement « les Olympiades » se déroule sur une journée. Sept équipes s’affrontent au cours des différentes épreuves ; à midi, elles déjeunent ensemble. Pour féliciter les athlètes, une remise de médailles a lieu à l’issue des rencontres, elle est suivie d’une tombola et d’une distribution de cadeaux.
La Crèche inter générationnelle de 25 places a 55 enfants inscrits et environ 50 séniors participants à plusieurs activités déjà mis en place. Les objectifs ont été atteints. Les personnes âgées ont totalement adhéré au projet. Leur participation a été totale et la complicité entre les trois générations était visible et indiscutable. Des liens se sont créés au sein de chaque équipe. Les cadeaux gagnés par les plus jeunes ont été offerts aux plus âgés. Certains participants sont restés en contact. Les chefs d’équipe continuent à venir à la crèche et à la maison de retraite. Nous pouvons désormais parler de relations réelles et non plus d’une « simple rencontre ».
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