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Monthly Archives

novembre 2013

Baguette en attente, une idée simple pour les plus dépourvus

By Revue de presse, SociétéOne Comment

Baguette en attente, c’est la transposition française du concept italien du « café suspendu ».

C’est un grand mouvement de générosité qui consiste à offrir aux plus démunis des baguettes de pain prépayées par un client anonyme.

«Suspendues, ça veut dire à disposition pour des gens qui sont dans le besoin», explique Noël Capron, 57 ans. Il a lancé depuis fin octobre 2013 ce concept de «baguettes suspendues» dans sa boulangerie «A la recherche du pain perdu», au 5 rue de la Cour des Aides, dans le quartier Saint-Pierre à Bordeaux.

C’est un de ses amis qui lui a donné l’idée. Il tient le bar «chez Fred», place du palais, et propose des cafés suspendus depuis cinq mois environ. «Le pain c’est un produit de base et c’est encore moins cher qu’un café, alors je me suis dit que j’allais faire pareil. En plus, pour moi c’est une bouffée d’air frais car mon métier est très répétitif. Et je me dis que ça sert à quelque chose », raconte le boulanger.

Le compte des baguettes suspendues et de celles récupérées est inscrit sur une grande ardoise, affichée à la vue de tous. « C’est une super idée qui peut aider ceux qui n’ont pas d’argent», commente François, 27 ans, qui décide de contribuer à l’opération. La boulangère dépose alors ses 0,95 cents dans un bocal, sur le comptoir. L’idée ce n’est pas que les clients donnent systématiquement mais une fois de temps en temps.

En novembre 2013, 23 boulangeries réalisent cette démarche. «Le but c’est que ce soit repris par d’autres, comme les cafés suspendus qui se répandent un peu», espère Noël Capron.

Plus d’infos Ici

Ces métiers qui changent le monde : le nouvel hors-série L’Express est paru !

By L'actu de Reporters d'Espoirs, Les opérations médias, Partenaires médias, Revue de presseNo Comments

L’Express développe depuis 2 ans sous la marque « du business et du sens » un écosystème structuré, multicanal avec un hors-série annuel, des chroniques et des articles dans l’hebdomadaire et sur la plateforme internet dédiée. Reporters d’Espoirs est naturellement partenaire de la démarche et des contenus auxquels l’association participe.

L’Édito d’Isabelle Hennebelle : « 8 façons de donner du sens au travail »

Face à la crise économique, certains choisissent l’immobilisme et le « c’était mieux avant ». D’autres, au contraire, regardent droit devant et se relèvent les manches, avec une idée en tête: contribuer à bâtir un monde plus juste et équilibré. Loin d’être des outsiders ou de doux rêveurs, ces acteurs de changement évoluent aujourd’hui au coeur des entreprises. Ils sont collaborateurs, managers, jeunes diplômés, dirigeants… [> Lire la suite sur le site de L’Express]

 

Au sommaire

COCRÉATION

Entreprises-associatif Réussir les alliances

Philippines 500 multinationales pour Gawad Kalinga

Cohabitat (Re)lier les générations, le nouvel enjeu

 

NOUVEAUX « BUSINESS MODELS »

L’économie du partage Intégrer la consommation collaborative

L’économie circulaire Entrez dans la ronde

Trois tendances, neuf exemples

L’art du recyclage (Dé)programmer l’obsolescence

L’innovation frugale Les modèles «BOP» à la pointe

Reportage La maternité à bas coûts en Inde

R. Gopalakrishnan « Chez Tata, générer des profits peut prendre

des décennies »

Jacques Attali Pour une société positive

le « greenwashing » Comment ne pas se faire avoir

Le développement durable Un levier de croissance pour les PME,

avec le Baromètre 2013 Generali-CSA

 

CHANGEMENT D’ÉCHELLE

Reportage Le Brésil à l’heure de l’entrepreneuriat social

Alessandro Carlucci « Chez Natura, le socio-environnemental

augmente nos résultats économiques »

Arantza Laskurain « En Espagne, Mondragon se développe grâce

au fonctionnement coopératif »

Les Fellows Ashoka, sources d’innovation et d’inspiration

Benoît Hamon «Avec l’ESS, nous sommes dans une logique

de “pollinisation” de l’économie classique »

L’économie sociale et solidaire Sept idées de mutuelles,

d’associations, de coopératives et de fondations

 

DONNER DU SENS À L’ARGENT

Le capital patient L’« impact investing » ou l’avènement

des investisseurs au grand coeur

L’inclusion bancaireAccompagner les clientèles fragiles

Reportage Au Kenya, l’inclusion financière passe par le téléphone

Un accès pour tous aux services de base d’ici à 2020

 

HIGH-TECH RESPONSABLE

Logiciel libre et « open source » Les clefs d’un monde plus équitable

Réseaux sociaux La solidarité citoyenne à l’heure du 2.0

Reportage L’Egypte prend le train des « fablabs »

 

CARRIÈRE, FORMATION ET SOLIDARITÉ

Les cadres Des métiers en mutation

Les salaires du développement durable

Engagement De l’humanitaire dans la vie professionnelle

Les médias Inciter à l’action et à l’espoir… ou le journalisme d’impact

Les campusResponsabilité, mode d’emploi

La lutte contre la pauvreté Les MBA à l’heure du BOP

 

CE QU’ENSEIGNENT LES MAÎTRES

Sagesses Bouddha et Sénèque, coaches en leadership responsable

 

Pour aller plus loin

> Feuilleter des extraits du magazine

> Acheter le hors-série en ligne

 

Le Press’tival donne carte blanche à Reporters d’Espoirs. Rendez-vous jeudi 21 novembre à Château Gontier (53)

By L'actu de Reporters d'EspoirsNo Comments

Press’tiv@l INFO est un rendez-vous organisé par la Communauté de communes du Pays de Château-Gontier. Il s’inscrit dans la continuité de festivals de journalisme comme le Scoop d’Angers, et veut apporter aux métiers de l’information un autre regard, de l’espoir et du bon sens dans le traitement si complexe du flux d’actualités qui parvient dans les rédactions.
Reporters d’Espoirs est depuis son lancement en 2012 partenaire du festival, et intervient à ce titre les 21 et 22 novembre.

Au programme de la soirée du jeudi 21 novembre à 20h30 « En quête d’un journalisme de solutions »

  • Une discussion-débat sur l’info-solution avec Gilles Vanderpooten, directeur de la rédaction de Reporters d’Espoirs, Laurent Muratet, réalisateur, et Jean-Marie Mulon, journaliste, délégué général du festival
  • La projection en avant-première du film « Un nouveau monde en marche » en présence de l’équipe du film, qui échangera avec le public.

    A propos du film :

    À l’occasion de la plus longue marche non-violente organisée dans l’histoire de l’humanité par Ekta Parishad (le mouvement indien pour les sans terre en Inde) et son leader Rajagopal, souvent appelé « le nouveau Gandhi », des membres d’Alter Eco et des producteurs français sont venus rencontrer des producteurs indiens en Inde afin de soutenir les sans terre dans leur combat pour l’accès à la terre et la préservation de la biodiversité. Que ressortira-t-il de cette rencontre entre producteurs du nord et sud ? De leur participation à la marche ? Aboutira-t-elle à un succès pour ce million de sans terre en Inde qui marcheront pour défendre leurs droits vitaux ? Une aventure palpitante qui s’inscrit notamment suite au livre Un nouveau monde en marche (co auteurs : Laurent Muratet et Etienne Godinot) avec les interviews (entres autre) d’Akhenaton, Christophe André, Marc Dufumier, Jean-Marie Pelt et Pierre Rabhi également présents dans le documentaire. 

 

Rendez-vous à 20h30 au Cinéma le Palace, place du Pilori à Château-Gontier Bazouges. Entrée gratuite.

 

Au programme de la Grande soirée de clôture du vendredi 22 novembre

Cette soirée sera l’occasion de remettre les prix aux deux lauréats du Grand Prix vidéo Gilles Jacquier – Pays de Château-Gontier et du Grand Prix photo Press’tiv@l INFO – Pays de Château-Gontier. Ils se verront remettre la somme de 3 000 € chacun et un trophée signé du sculpteur mayennais Del’Aune.
Sont notamment invités à ce jour pour cette soirée de clôture : Jean-Claude BOURRET (journaliste, ancien présentateur du JT de TF1), Steeve BAUMANN (Canal+, « Spécial investigation »), Lise BLANCHET (France 2, Envoyé spécial La suite et Thalassa), Jean-Louis COURTINAT (photographe), Isabelle BOURDET (directrice du Press Club de France), Gilles VANDERPOOTEN (Reporters d’Espoirs), Caroline POIRON-JACQUIER (photographe et grand reporter).
Soirée co-animée par Alain MINGAM (photographe, grand reporter et consultant médias) et Jean-Marie MULON (délégué général du festival). Entrée gratuite, sur réservation au 02 43 09 55 62.

 

Press’tiv@l INFO c’est aussi :

– 3 rencontres-conférences sur des sujets d’actualité les 14,15 et 21 novembre

– 3 expositions du 5 au 30 novembre

– 1 Grande soirée de clôture, le vendredi 22 novembre

 

> Toutes les infos ICI

Marinaleda (Espagne), le village où la coopération est une réalité

By Economie, Revue de presse, SociétéOne Comment

Depuis 1978, dans le village de Marinaleda en Andalousie (Espagne), tout le monde gagne le même salaire, qu’on travaille au champ, à l’usine ou dans les bureaux, soit 1128 € par mois.

De quoi bien vivre, puisque tous les services et le logement sont gratuits, ou presque. Les loyers sont en effet de 15 € par mois pour une maison de 90 mètres carrés. Le droit au logement est garanti : la municipalité fournit le terrain et la personne qui souhaite s’installer est aidée pour construire elle-même sa maison.

« L’accès à la santé, à l’éducation et aux activités culturelles est gratuit ou presque, ainsi que les services comme la garderie… Marinaleda a une taxation parmi les plus faibles d’Andalousie. Il y a beaucoup de travail à Marinaleda, comparé aux autres villages du coin « , lance Eduardo Valderrama, conseiller communal de ce village d’Andalousie, à la pointe sud de l’Espagne.

« Certes, la coopérative tourne au ralenti, touchée par la crise comme toutes les entreprises espagnoles. Certes, nous voyons la demande de travail exploser avec le retour de nos jeunes qui ont perdu leur emploi, mais le village parvient à limiter la casse. « 

Humar, la coopérative municipale et premier employeur du village, s’attache aujourd’hui à répartir le travail disponible entre tous afin d’assurer un revenu à chaque famille. Ainsi, si la crise touche tout le monde à Marinaleda, personne n’est pauvre. De plus, la politique originale de logement mise en place par la municipalité est parvenue à enrayer la spéculation foncière et à protéger les candidats propriétaires des expulsions, véritables fléaux en Espagne où 500 familles sont délogées chaque jour, faute de parvenir à honorer leur emprunt hypothécaire.

Il n’y a pas de vandalisme, par exemple, parce que tout a été construit par les gens du village. Si un jeune ou son père ou un ami a installé un banc, il n’y a pas de raison de le dégrader ou d’y faire des graffitis. Le fait que les budgets soient approuvés par tous contribue également à l’absence de délinquance ».

Le taux de chômage en Andalousie était de 31 % au début de l’année, contre 22 % en moyenne en Espagne. Un jeune Espagnol sur deux de moins de 25 ans est sans emploi. Le chômage est par contre totalement inexistant à Marinaleda.

Un indien permets l'accès aux toilettes avec 8000 installations publiques !

By Revue de presse, SociétéNo Comments
Bindheshwar Pathak est la preuve vivante que le progrès social et environnemental ne découle pas nécessairement d’innovations fulgurantes mais peut également être enclenché par la remise en cause des comportements les plus basiques.
Il raisonne ainsi : en Inde, seulement 30% de la population urbaine a accès à un système d’évacuation des eaux usées, et pas plus de 3% à des latrines avec chasse d’eau en milieu rural. Or, l’état du système sanitaire d’un pays est une composante critique de son développement et de sa croissance.
Il met donc au point un système de toilettes peu coûteux qui transforme les déchets organiques en biogaz, lesquels génèrent ensuite de l’électricité après avoir été traités dans une centrale de biométhanisation. Fascinant ? Son procédé inodore permet également de libérer une eau propre et évite l’émission des gaz à effet de serre.
Reconnu comme l’inventeur de la « Meilleure pratique urbaine » en 1996 par les Nations Unies, Bindheshwar Pathak a par ailleurs permis la réinsertion de milliers de « moissonneurs » des rues, en grande majorité issus de la caste des Intouchables.
Quelques 60 000 Indiens auraient ainsi été libérés d’un travail ingrat depuis les années 1970, tandis que 8000 toilettes publiques et 1,2 millions installations privées ont été construites à travers le pays. Sulabh International est devenue la plus grande association à but non lucratif en Inde et collabore aujourd’hui avec de nombreuses institutions internationales telles que le British Council ou la Commission Européenne. Elle vise à essaimer son modèle dans de nombreux pays en développement, dont une dizaine situés en Afrique.
Dernière particularité non négligeable : elle possède l’unique musée au monde consacré entièrement à l’histoire des toilettes.
Plus d’infos ICI

Globactif, un tour du monde d'étudiants motivés à la recherche de solutions concrètes

By SociétéNo Comments

La Terre, qui héberge notre civilisation, est aujourd’hui sujette à de grandes modifications : un dérèglement climatique de plus en plus visible, des ressources qui viennent à manquer.

Une sonnette d’alarme  entendue, qui a fait réaliser à des étudiants que cette Terre a besoin d’un coup de pouce. De là est né le projet Globactif.

Dans chaque pays du globe, des entreprises, des politiques, des gens comme vous et nous, trouvent des solutions pour réduire l’impact humain sur notre planète. Ces étudiants souhaitent aller à la rencontre de ces acteurs du développement durable, analyser leurs initiatives,  et pouvoir regrouper toutes ces informations dans un livre, pour apporter leur contribution à cette « lutte » contre les excès de l’humanité.

C’est donc 5 jeunes étudiants (Benjamin Vergnaud, Antoine Sebastianutti, Amaury Jaskowiec, Alexis Perrochin et Nicolas Blanc-Veisse) de Nantes et Angers qui sont partis depuis le 28 octobre 2013 juqu’à mi-août 2014 pour un tour du monde à la recherche de solutions de développement durable.

Leur voyage passera par L’Inde, le Népal, la Thaïlande, le Vietnam, le Laos, la Malaisie, l’Indonésie et les Philippines pour L’Asie. Ensuite ils s’envoleront pour le Guatemala, le Nicaragua, le Honduras, le Salvador et d’autres pays d’Amérique latine. Enfin ils finiront par la Bolivie, le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et de finir par le Chili pour l’Amérique du sud.

« C’est une étude globale : nous rencontrerons les utilisateurs mais aussi les fabricants et regarderons ce qui se fait en matière de recyclage. »

Le budget est de 35000 euros environ et ils recherchent encore des subventions à travers leur page de financement participatif : Globactif

A leur retour ils comptent écrire un livre, monter des ateliers dans leurs écoles et mettre en place des conférences sur le même thème.

Plus d’infos sur leurs site ICI