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Partenariat Rue89

Et si les salariés qui vont au travail à vélo gagnaient plus ?

By Partenariat Rue89

Pédaler, c’est bon pour la santé et la planète. Et pour le portefeuille, notamment celui des partons ? Depuis l’ordonnance du 28 octobre 2010, les Plans de déplacements entreprise, établissement ou employés (PDE) se multiplient, avec leurs incitations à préférer d’autres choix que la voiture : le vélo, voire la marche, les transports collectifs, le covoiturage, l’autopartage… Ces modes de transport sont devenus un enjeu majeur pour les entreprises. A la clé : de sacrées économies.

L’idée

Emissions de CO2, embouteillages, prix élevés du carburant… rien n’y fait. La voiture arrive en tête pour les trajets domicile-travail. Souvent, en raison de l’éloignement géographique des salariés et du peu – voire de l’absence – de transports en communs adéquats. Mais pas seulement. Sur de courts trajets aussi, la voiture est privilégiée. En ville, une personne sur deux se déplace quasi exclusivement en voiture et un déplacement automobile sur deux est inférieur à 3 km, selon une étude de TNS-Sofres [PDF].

Au-delà du bien-être de leurs collaborateurs, les entreprises ont tout à gagner à voir leurs salariés pédaler. Selon une étude menée par l’association belge Pro Velo, l’économie pour un employeur se situe entre 200 et 300 euros par salarié actif et par an :

  • une place de parking voiture peut contenir dix bicyclettes ;
  • le cycliste ne consomme pas d’essence (d’où des économies en cas de déplacements intersites) ;
  • il est moins malade et plus productif.

Green On, une entreprise parisienne – avec une antenne près de Lyon – propose des flottes de « vélos de service » électriques (installation, entretien, assurance tous risques, reporting mensuel…). Arthur Schulz, son associé-fondateur, a également chiffré le gain, en particulier pour les déplacements entre les différents sites d’une société :

 L’usage du vélo de service réduit ces dépenses de 30 à 40%. »

Convaincre l’entreprise de passer aux deux-roues non motorisés n’est pas le plus difficile. Il faut ensuite motiver les salariés. D’où l’idée des « vélos de fonction » et d’incitations financières.

Comment la mettre en pratique ?


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Et si on habitait dans des conteneurs ?

By Partenariat Rue89, Société

On les appelle les « Derniers voyages »… Ils mesurent 6, 12 ou 42 m de long et 2,50 m de haut et de large. Après quinze ans de bons et loyaux services, ils échouent dans des ports, sont stockés à vide dans des hangars ou abandonnés dans des décharges sans lendemain. Les conteneurs maritimes en fin de vie sont un véritable casse-tête pour l’environnement. Sauf… s’ils se métamorphosent en habitats et peuvent servir de garages, de bureaux ou même, de logements !

L’idée

Résistants, étanches, ignifuges, modulaires et autoportants, les conteneurs résistent aussi à la corrosion et aux tensions. Et leur taille standardisée permet de les empiler facilement. Si on leur ajoute revêtements, menuiseries et isolation, le caisson métallique (99% en acier Corten) devient un bâtiment comme les autres. Enfin presque…

En l’an 2000, une architecte française défraie la chronique à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Françoise Raynaud édifie, à partir de conteneurs et en un temps record, la base de travail du Défi français, l’équipe de voile en lice dans la Coupe Louis-Vuitton, préliminaire à la Coupe de l’America. Les bureaux accueillent jusqu’à 90 personnes. […]

 

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Shampoing, coloration : et si on passait au bio et à l'écolo ?

By Partenariat Rue89No Comments

Dix-sept colorations permanentes pour cheveux vendues dans le commerce contiennent des substances chimiques potentiellement toxiques, selon une étude de 60 millions de consommateurs. Les effets nocifs de ces produits sont déjà connus : chez les coiffeurs, les maladies respiratoires et les dermatoses (maladies de peau) sont reconnues comme maladies professionnelles.
Cependant, une femme sur deux et un homme sur dix continuent de se teindre les cheveux. Le souci esthétique prime encore sur les risques de réactions allergiques et sur les considérations environnementales.

L’idée

Les grandes marques proposent dans leurs gammes de produits de coiffure quelques préparations à base de matières premières végétales. Ces formules contiennent jusqu’à dix fois moins d’ammoniac. Mais, confrontée aux artifices du « marketing vert », l’écologie se devait de couper les cheveux en quatre !

Désormais, des produits de coiffure et même des salons de coiffure labellisés « développement durable » existent. Les cosmétiques certifiés naturels ou bio contiennent un maximum de 5% d’ingrédients de synthèse, hors parabènes, colorants chimiques, peroxydes et ammoniac.

En outre, 10% minimum du total des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique pour être labellisés bio et 5% minimum pour être labellisés cosmétique écologique.

Comment la mettre en pratique ?

La charte française Cosmebio (éco et bio), certifiée par l’organisme Ecocert et l’association allemande BDIH, sont les deux principaux labels bio en coiffure. De nombreux shampoings ont la précieuse estampille mais très peu de colorations, à l’exception notable de l’allemand Logona, labellisé BDIH.

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Et si on laissait la nature reprendre ses droits sur la ville ?

By Partenariat Rue89One Comment

L’urbanisation croissante et l’intensité de l’activité humaine entravent la libre-circulation des espèces animales et végétales. Les communes tiennent à conserver des espaces verts, mais elles les gèrent souvent de manière systématique et peu écologique. Ce qui nuit à la qualité de l’eau, appauvrit la biodiversité et tend à uniformiser les paysages.

L’idée

Pour gérer « durablement » les espaces verts, un concept d’écologie urbaine a poussé : la gestion différenciée.

Initiée en France il y a une dizaine d’années, cette gestion douce favorise des modes d’entretien plus adaptés à l’environnement : associations des cultures, emploi limité des phytosanitaires (herbicides, insecticides), transformation des déchets en compost, tolérance aux herbes folles…

La gestion différenciée valorise les espaces verts et permet d’améliorer la qualité de l’eau, de la faune et de la flore.

Comment la mettre en pratique ?

Partout dans l’Hexagone fleurissent des initiatives. Les régions Bretagne et Nord-Pas-de-Calais sont, dans ce domaine, particulièrement dynamiques.

Dans le Nord, Grande-Synthe (25 000 habitants) fait figure d’élève modèle. Capitale de la biodiversité 2010, la ville a adopté la gestion différenciée dès les années 1990.

Edith Dhainne, technicienne au service espaces publics et nature, fait le point :
« On est passé de 250 à 400 hectares à gérer avec le même nombre d’agents. D’où la recherche d’autres méthodes d’entretien. Aujourd’hui, la commune compte plusieurs zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique : le Puythouck, le Prédembourg, les salines, le jardin public et la ceinture Boisée. »

La commune adapte l’entretien de chaque espace vert à sa fonction. Pour les entrées de ville, les services techniques ne fauchent plus que deux fois par an, laissant à ces espaces un aspect champêtre. Pour les parcs et jardins de prestige, les horticulteurs choisissent avec précision des espèces adaptées au climat et aux sols. Enfin, ils interviennent le moins possible sur les massifs, prairies et sous-bois. C’est une révolution : on laisse, ici et là, la nature libre de reprendre ses droits !

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Et si mon ordinateur aidait la recherche scientifique ?

By Partenariat Rue89No Comments

Près des trois-quarts des capacités de calcul des 800 millions d’ordinateurs mondiaux seraient inutilisées. Parallèlement, la recherche médicale, climatologique et mathématique est de plus en plus gourmande en calculs. Les supercalculateurs nécessaires à ces travaux coûtent plusieurs millions d’euros. Une somme inaccessible pour la plupart des laboratoires.

L’idée

Grâce à Internet, plusieurs millions d’ordinateurs peuvent travailler simultanément sur le même programme de recherche avec un coût réduit par unité. C’est le calcul distribué ou partagé. Avec le format HTTPS, les transferts sont entièrement sécurisés. Chaque « internaute-citoyen » peut participer à des avancées scientifiques en offrant du temps de travail de son processeur.

Réservé à des machines modernes mais pas surpuissantes, le calcul partagé est accessible à toute personne disposant d’Internet. Il suffit d’installer gratuitement le logiciel libre Boinc de seulement quinze mégaoctets. Pas de ralentissement de votre machine en perspective : seules les performances non utilisées de votre processeur ou carte graphique sont exploitées lorsque vous êtes connectés. Une liste permet de choisir les projets que vous désirez soutenir. On suit l’avancée des calculs grâce à une interface détaillée.

Le site World Community Grid propose d’aider simultanément plusieurs programmes de recherche. Sélectionnés pour leur intérêt médical et humanitaire par IBM international à l’origine de ce portail en 2000, les laboratoires s’engagent à diffuser publiquement leurs résultats. Recherche médicale, énergies renouvelables et potabilisation de l’eau en sont les projets-phares. Parmi les résultats significatifs déjà obtenus : l’élaboration d’un riz à haute teneur nutritionnelle et des avancées significatives sur le virus du sida. En tout, huit projets initiateurs de progrès à portée de clic.

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Et si on redynamisait nos villages grâce au travail d'handicapés ?

By Partenariat Rue89No Comments

Très souvent, pour faire rebondir un territoire rural gagné par la désertification et la désespérance, les élus misent sur l’arrivée d’une entreprise ou la création d’un événement culturel (festival…). Mais le miracle n’est pas toujours au rendez-vous des efforts.

A Mézin, village de 1 500 habitants dans le Lot-et-Garonne, aux confins du Gers et des Landes, un choix tout à fait original a été fait : implanter des activités utiles à la population employant des travailleurs handicapés. Et depuis une quinzaine d’années, ça marche !

L’idée

Tout commence en 1988 : un habitant exprime le souhait de verser une somme importante afin de rénover l’ancien monastère du XVIIe siècle à l’abandon. Seule condition posée par ce généreux donateur : le lieu doit servir aux enfants ou aux personnes âgées.

Le maire de cette commune qui a vu naître Armand Fallière, ancien président de la la IIIe République, est un peu embêté car Mézin compte déjà une maison de retraite et un ensemble scolaire. Il contacte alors Alain-Paul Perrou, un enfant du pays, parti sur les routes de France pour sa carrière d’éducateur spécialisé. Après réflexion, celui-ci propose un scénario tout à fait original : installer des personnes souffrant de problèmes psychiques autour d’activités permettant de revitaliser le village.

Reste à convaincre la population que ce n’est pas une idée de fou.

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Bricoler, jardiner, coudre… Et si on réapprenait à autoproduire ?

By Partenariat Rue89, Revue de presseNo Comments

La persistance d’un taux élevé de chômage en France tend à enfermer les populations les plus précaires dans un cercle vicieux d’exclusion économique et sociale. Cela en dépit des multiples politiques de retour à l’emploi mises en place par les pouvoirs publics.
Depuis quinze ans, le Pades (programme d’autoproduction et développement social) promeut une nouvelle approche, l’« autoproduction accompagnée », dont le mot d’ordre est : « Faire, et en faisant, se faire. »

L’idée

Relevant de l’économie non-monétaire, « l’autoproduction englobe toutes les activités destinées à produire des biens et des services pour soi et son entourage, sans contrepartie monétaire ». Or, paradoxalement, ceux qui en auraient le plus besoin ne disposent pas des moyens matériels, de l’espace, du temps et des savoir-faire pour bricoler, jardiner, coudre ou cuisiner pour eux-mêmes.

Pourtant, les bénéfices économiques et sociaux de l’autoproduction sont évidents, selon Le Labo de l’ESS (économie sociale et solidaire) :

« Pour les jardins, les avantages individuels et collectifs sont multiples : meilleure alimentation, contribution à la lutte contre l’obésité, possibilité de donner une partie de la production et d’échanger à cette occasion.

Pour l’autoréhabilitation des logements : lutte contre l’habitat insalubre, préservation du patrimoine immobilier, économie d’énergie, etc. »

Dans ce contexte, l’autoproduction accompagnée se présente comme une démarche concrète d’accompagnement et de transmission des savoir-faire à travers des ateliers cuisine, des jardins de développement social, des chantiers d’autoréhabilitation du logement, etc.

Autant d’activités qui favorisent l’autonomie des personnes, contribuent à les sortir de la dépendance et de l’exclusion, à reconstruire le lien social, et à corriger les inégalités, en dynamisant l’économie domestique.

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Discrimination à l'embauche : et si on recrutait autrement ?

By Partenariat Rue89No Comments

Depuis une dizaine d’années environ, les pouvoirs publics et les entreprises ont lancé un certain nombre d’initiatives en faveur d’une meilleure prise en compte de la diversité dans le monde du travail.

Un mouvement favorisé par la création de la Halde et la mise en place de la Charte de la diversité en 2004, ou bien encore la création du label diversité en 2008. Des mesures qui n’empêchent pas la persistance des discriminations sur le terrain.

L’idée

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

En 2010, seuls 3% des actifs travaillaient dans des entreprises labellisées diversité, généralement au sein de grands groupes ;
fin 2010, 9,3% de la population active était sans emploi (23,3% des 15-24 ans – 8% si l’on met de côté les jeunes qui suivent un cursus scolaire, selon Eric Heyer, directeur adjoint au département analyse et prévision de l’OFCE – et 6,1% des 50 ans et plus, selon l’Insee) ;
77% des jeunes occupent un emploi trois ans après la fin de leurs études, un chiffre qui tombe à 66% quand les deux parents sont nés à l’étranger.
Globalement, les études montrent que l’âge, l’origine ethnique et le handicap sont les premiers facteurs (PDF) de discrimination à l’embauche.

Pourtant, selon une étude du réseau IMS-Entreprendre pour la cité (PDF), la diversité des ressources humaines pourrait augmenter la rentabilité de 5 à 15 %, selon les types d’activité. (Télécharger l’étude « Diversité du capital humain et performance économique)

Ce que confirme Françoise Dissaux-Doutriaux, spécialiste des RH. Pour elle, la diversité est une nécessité pour faire face à la pénurie prochaine de ressources, et “ un atout en termes de compétitivité : c’est rarement de l’uniformité que naissent la créativité, l’innovation, l’ouverture ”.

Il est donc urgent d’inclure effectivement la diversité dans les processus de recrutement.

Parmi les recommandations préconisées dans le rapport sur la diversité dans l’entreprise (PDF), remis au gouvernement en juin 2010, figurent :

la promotion de la méthode de recrutement par simulation (MRS),
une meilleure prise en compte de la diversité dans la commande publique.
Mais c’est aussi sur le terrain que l’on voit naître des initiatives innovantes.

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Et si les surendettés pouvaient garder un compte bancaire ?

By Partenariat Rue89No Comments

Lorsqu’en décembre dernier Eric Cantona a lancé son « bank run », de nombreux commentateurs l’ont critiqué : impossible aujourd’hui de se passer d’un compte bancaire pour participer activement à la vie de la société.

Et pourtant, il existe des Français qui n’ont pas accès aux services bancaires de base, comme une carte de retrait ou un compte sur lequel encaisser leur salaire. Il s’agit des personnes surendettées, titulaires d’un plan de redressement.

Certes, théoriquement, la loi Lagarde de juillet 2010 leur reconnaît désormais le droit à garder un compte. Mais dans les faits, d’après la Fédération française des associations Cresus (chambres régionales du surendettement social), aucune banque n’a encore mis noir sur blanc ses engagements.

Dans d’autre pays européens, en revanche, le « droit au compte » pour les surendettés est déjà une réalité.

L’idée

En Autriche, par exemple, la Erste Stiftung, fondation du groupe bancaire autrichien Erste, a ouvert en 2006 la Zweite Sparkasse, littéralement la « seconde caisse d’épargne », une véritable « banque de la deuxième chance ».

Car la Zweite Sparkasse n’accepte comme clients que les personnes surendettées, auxquelles elle propose :

un compte chèques sans autorisation de découvert,
une carte de paiement,
la possibilité de faire des virements,
une assurance dommages pour 27 euros par an (remboursés à la clôture du compte).
Le tout pour une durée limitée à trois ans. Un accès privilégié à un compte épargne, un prêt immobilier et une assurance logement à 3 euros par mois sont également proposés.

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Et si les internautes devenaient des banquiers solidaires ?

By Economie, Partenariat Rue89No Comments

1976, au Bangladesh. Le professeur d’économie Muhammad Yunus, vient en aide aux petits paysans victimes de la famine qui frappe le pays, en leur permettant d’emprunter quelques dollars pour développer une activité économique. Le tout à des taux d’intérêt bien inférieurs à ceux des usuriers. Le microcrédit était né.

L’idée

Le concept prendra son essor avec la naissance de la Grameen Bank, la « banque des pauvres », qui vise à faciliter l’autonomie des exclus du système bancaire. Avant de se généraliser dans la plupart des pays en voie de développement.

Depuis trente ans, 10 000 institutions de microfinance – chaque IMF peut avoir un statut juridique différent : ONG, association, coopérative d’épargne et de crédit, banque non commerciale, société anonyme… – accompagnent les petits entrepreneurs à travers le monde. On estime qu’elles aident plus de 150 millions de personnes – dont 79% de femmes – dans 85 pays.

Le principe a été introduit dans un second temps dans les pays développés, en France en particulier, grâce à des organismes comme l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), Créa-Sol ou France Active qui se sont spécialisés dans le microcrédit personnel accompagné auprès de chômeurs ou bénéficiaires de minima sociaux. En vingt-deux ans d’activité, l’Adie a octroyé plus de 81 000 microcrédits qui ont permis de financer près de 65 530 entreprises.

Si l’utilité économique et sociale du microcrédit est incontestable, le système a cependant connu récemment un certain nombre de dérives :

taux usuraires,
pratiques de recouvrement abusives,
surendettement alarmant,
inflation des crédits à la consommation (huit prêts sur dix, en Inde),
pratique dite de « cavalerie » consistant à emprunter à X pour rembourser Y avec la complicité des agents de crédit, etc.
Le 28 juillet 2010, l’introduction en bourse de la plus grande IMF, l’indienne SKS (près de 6 millions de clients), a fait éclater au grand jour le débat sur la compatibilité de la mission sociale de la microfinance avec des objectifs de profit, propres à une logique commerciale et financière. La crise financière, de son côté, a provoqué un assèchement des liquidités sur les marchés financiers, puis amené les bailleurs de fonds à réduire leurs dons aux IMF et fragilisé les banques commerciales.

Méfiance vis-à-vis des institutions financières, volonté de retrouver la vocation première du microcrédit, recherche d’une plus grande transparence dans la gestion des sommes prêtées, valorisation de l’engagement solidaire, humanisation de la relation de prêt, autant de facteurs qui contribuent au développement des plateformes solidaires de « peer to peer lending », de prêts de personne à personne.

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