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Revue de presse

L'Autre Tour de France : de Menton à Porspoder à la rencontre de relocaliseurs

By Revue de presseNo Comments

On vous en parlait dans notre article du 15 mai 2013.

Thomas Huriez, le fondateur de la marque 1083, s’était alors engagé à relier Menton à Porpspoder à vélo si l’entreprise dépassait les 1 083 commandes. Pari largement réussi puisque le site de la société affiche aujourd’hui 4 971 précommandes, ce qui lui a déjà permis de créer 7 emplois.

Cet été, Thomas et sa femme Charlotte ont donc entrepris un Tour de France à vélo, partant de Menton le 10 juillet avec le projet de rallier Porspoder le 27 juillet.

Pourquoi ces deux villes ?

Parce que Menton (dans le sud-est) et Porspoder (petit village breton à la pointe du Finistère) représentent les deux points les plus éloignés de l’hexagone, séparés par 1 083 kilomètres. Un chiffre emblématique pour la marque qui s’est donné pour défi de fabriquer en France un jeans et une paire de baskets, à moins de 1 083 kilomètres de chez vous.

Plus d’un an après le lancement de l’entreprise grâce au site de financement participatif Ulule, « l’Autre Tour de France » se veut un voyage à la rencontre de relocaliseurs (clients et fans) pour échanger et les inviter à visiter leurs ateliers.

Pour suivre ce périple, étape par étape, et partager leur aventure, même à distance, rendez-vous sur le site de 1083.

Prix de l'innovation lecture de la Fondation du Crédit Mutuel

By Revue de presseNo Comments

Le Pôle Lecture de la Fondation du Crédit Mutuel lance le Prix de l’innovation lecture 2014 : « Innover pour lire ».

Ouvert aux associations et aux personnes physiques, ce Prix vise à récompenser trois projets innovants pour la promotion de la lecture.

Pour participer au Prix de l’Innovation Lecture, le projet doit :

  • Être porté par une association, en direct ou pour le compte d’un tiers (personne physique)
  • Bénéficier en principe à un large public
  • Répondre aux critères suivants : être un projet innovant et pérenne en matière de promotion de la lecture, être générateur de lien social et impliquer un travail en partenariat.

Dates clés

  •  Début juillet 2014 : lancement du Prix
  • 1er décembre 2014 : clôture des candidatures
  • 1er janvier 2015 : Sélection finale d’une dizaine de dossiers
  •  11 février 2015 : Rencontre du Comité de la Fondation du Crédit Mutuel Pôle Lecture avec les finalistes et proclamation des résultats

Les projets les plus remarquables seront récompensés à hauteur de 15 000 € pour le 1er prix, 10 000 € pour le 2ème et 5 000 €  pour le 3ème prix. Les associations lauréates s’engagent à lancer leur action avant le 31 décembre 2015 et à en fournir un bilan en 2016.

Pour en savoir plus et télécharger le dossier de candidature, consultez le site de la Fondation du Crédit Mutuel

 

D.A.M.E.S : femmes dans le bâtiment, c’est possible

By Economie, Revue de presseNo Comments

Aujourd’hui il existe encore des métiers qui restent presque exclusivement masculins. La société D.A.M.E.S tente de féminiser les métiers du bâtiment. Pas si simple.

Avec 20 ans d’expérience sur les chantiers, Leila Ouadah fait figure d’exception. Après avoir créé en 2002, une première structure dans le bâtiment, qui faisait exclusivement de la sous-traitance, cette dernière décide d’aller plus loin. En 2010, faisant le constat d’une absence quasi totale de femmes dans les métiers du bâtiment, Leila Ouadah décide de créer deux structures : L’atelier chantier d’insertion D.A.M.E.S (Dynamiques, Actives, Mobilisation, Économique, Sociale), qui s’occupe de la formation et de la professionnalisation de femmes, et l’entreprise d’insertion D.A.M.E.S, qui permet aux femmes formées de mettre tout de suite le pied à l’étrier.

Les structures créées, reste à trouver du travail. Leila Ouadah maîtrise son domaine. Elle est formée à la peinture, la vitrerie, le revêtement, la décoration et a même complété ces acquis avec une formation commerciale. Pour autant, elle ne peut pas tout faire toute seule, c’est pourquoi l’entrepreneuse travaille avec une équipe de cinq auto-entrepreneuses qui s’occupent du second œuvre : peinture, électricité, plomberie… La formation D.A.M.E.S est très sollicitée par les associations qui travaillent sur la thématique de l’emploi des femmes mais aussi par des femmes qui veulent réorienter leur carrière professionnelle.

« Les clients sont à 90% des particuliers. Nous avons très peu de contrats avec les institutionnels, nous n’y arrivons pas » déplore Leila Ouadah. L’entrepreneuse n’accable pas les institutions et a conscience des réalités économiques du marché : « L’insertion professionnelle a beaucoup souffert ces dernières années. Les problèmes récurrents de non-respect des délais peuvent rebuter, même si le travail est fait dans les règles de l’art ». Avec les particuliers, l’activité marche mieux ce qui n’empêche pas les malentendus : « La majorité des particuliers qui font appel à nous ont une démarche solidaire. Comme nous sommes une structure sociale, certains espèrent des tarifs bas, ce qui entraîne de rudes négociations… ». Social ne signifie pas en solde…

« C’est la troisième année d’exercice, on survit. Les institutionnels se disent séduits par le projet mais ils ne mettent pas la main à la poche » lance Leila Ouadah. Pour cette dernière, il existe un vrai problème de mentalités : « Le monde du bâtiment est machiste. Il n’y a aucune volonté institutionnelle ou politique de faire progresser la situation des femmes. Personnellement je n’ai jamais eu de difficultés dans ce métier, mais maintenant que je suis entrepreneuse dans le bâtiment, je me sens freinée. Pourtant le bâtiment est une mine d’or ! » Et c’est aussi la chasse gardée de la gente masculine.

L’égalité homme/femme n’est pas encore arrivée à percer tous les murs qui s’y opposent. Des structures comme D.A.M.E.S pourront peut-être commencer par les fissurer…

Source ICI

Yacouba Sawadogo, l’homme qui stoppa le désert

By Environnement, Revue de presse2 Comments

Il est des individus dont l’audace et la témérité forcent le respect. Tels des affronts au destin qui repoussent le brouillard de fatalité. Yacouba Sawadogo est l’un d’eux. Alors que dans les années 1970, les populations du Burkina Faso fuient l’avancée du désert et son cortège de terres stériles, ce paysan natif du village de Gourga n’a qu’un objectif en tête : reverdir la région. Autrement dit, réaliser l’impossible aux yeux de beaucoup. Résolu à faire pousser des semences sur un sol en proie à la sécheresse, l’homme va remettre au goût du jour une technique de culture traditionnelle.

Rendements quadruplés

Appelée Zaï, la méthode consiste à creuser des trous d’environ 20 centimètres pour y déposer fumier et compost à côté des graines. Après trois années passées à expérimenter diverses techniques, le trentenaire opiniâtre d’alors croit fermement aux promesses du Zaï. Il verra juste. Dès les premières pluies, le résultat est sans appel. Les rendements sont multipliés par deux, voire quatre. Yacouba réussit là où la machine de l’aide au développement peine depuis des décennies. Loin de s’enorgueillir de ce succès, il prend sa moto et part sillonner les routes du Burkina Faso pour initier les agriculteurs au Zaï.

Celui que l’on surnomme « l’homme qui a arrêté le désert » a eu avec Ali Ouédraogo l’ingéniosité d’améliorer la méthode ancestrale en plantant des arbres. Les végétaux permettent de maintenir l’humidité des sols et favorisent l’infiltration naturelle de l’eau. « Les gens pensaient que j’étais fou quand j’ai commencé à planter ces arbres », indique Yacouba Sawadogo, « ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils se rendent compte de l’avantage de la forêt ».

Succès dans le Sahel

Tel Elzéard Bouffier de Jean Giono, l’homme aujourd’hui âgé de 66 ans, a ainsi planté 30 hectares de futaies. Un couvert végétal fait d’essences locales. Le Zaï a depuis franchi les frontières du Burkina et fait désormais école dans 8 pays du Sahel. A ce jour, la méthode ancestrale améliorée a permis de réhabiliter plus de 3 millions d’hectares de terres stériles au pays des hommes intègres.

L’amélioration des rendements a généré une hausse des revenus des agriculteurs, freiné l’exode rural et renforcé le niveau d’autosuffisance alimentaire. Soutenu par les experts internationaux, Yacouba Sawadogo formule aujourd’hui un souhait à nos confrères de Rue 89 : « J’aimerais que les gens aient le courage de se développer à partir de leurs racines. »

Source :  Nicolas Blain de Courant Positif

Il est des individus dont l’audace et la témérité forcent le respect. Tels des affronts au destin qui repoussent le brouillard de fatalité. Yacouba Sawadogo est l’un d’eux. Alors que dans les années 1970, les populations du Burkina Faso fuient l’avancée du désert et son cortège de terres stériles, ce paysan natif du village de Gourga n’a qu’un objectif en tête : reverdir la région. Autrement dit, réaliser l’impossible aux yeux de beaucoup. Résolu à faire pousser des semences sur un sol en proie à la sécheresse, l’homme va remettre au goût du jour une technique de culture traditionnelle.

Rendements quadruplés

Appelée Zaï, la méthode consiste à creuser des trous d’environ 20 centimètres pour y déposer fumier et compost à côté des graines. Après trois années passées à expérimenter diverses techniques, le trentenaire opiniâtre d’alors croit fermement aux promesses du Zaï. Il verra juste. Dès les premières pluies, le résultat est sans appel. Les rendements sont multipliés par deux, voire quatre. Yacouba réussit là où la machine de l’aide au développement peine depuis des décennies. Loin de s’enorgueillir de ce succès, il prend sa moto et part sillonner les routes du Burkina Faso pour initier les agriculteurs au Zaï.

Planter des arbres

Celui que l’on surnomme « l’homme qui a arrêté le désert » a eu avec Ali Ouédraogo l’ingéniosité d’améliorer la méthode ancestrale en plantant des arbres. Les végétaux permettent de maintenir l’humidité des sols et favorisent l’infiltration naturelle de l’eau. « Les gens pensaient que j’étais fou quand j’ai commencé à planter ces arbres », indique Yacouba Sawadogo, « ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils se rendent compte de l’avantage de la forêt ».

Succès dans le Sahel

Tel Elzéard Bouffier de Jean Giono, l’homme aujourd’hui âgé de 66 ans, a ainsi planté 30 hectares de futaies. Un couvert végétal fait d’essences locales. Le Zaï a depuis franchi les frontières du Burkina et fait désormais école dans 8 pays du Sahel. A ce jour, la méthode ancestrale améliorée a permis de réhabiliter plus de 3 millions d’hectares de terres stériles au pays des hommes intègres.

L’amélioration des rendements a généré une hausse des revenus des agriculteurs, freiné l’exode rural et renforcé le niveau d’autosuffisance alimentaire. Soutenu par les experts internationaux, Yacouba Sawadogo formule aujourd’hui un souhait à nos confrères de Rue 89 : « J’aimerais que les gens aient le courage de se développer à partir de leurs racines. »

– See more at: http://www.courantpositif.fr/lhomme-qui-a-arrete-le-desert/#sthash.AFGb959y.dpuf

Té, traiteur éthique : L’insertion par la restauration

By Economie, Revue de presse, SociétéNo Comments

Chez TÉ – Traiteur Ethique, l’innovation est culinaire, environnementale… mais aussi et surtout sociale. Son ambition est de proposer des postes à forte valeur ajoutée à des personnes en situation d’insertion professionnelle (commis, serveurs, logisticiens, chauffeurs…).

TÉ – Traiteur Éthique est construit selon un modèle économique qui exclut tout versement de dividendes à des personnes physiques. Lucrativité limitée et capitaux 100% associatifs : le modèle alternatif prouve que l’on peut bâtir et pérenniser une activité économique tout en ayant un fort impact social.

Les résultats sont éloquents : 60 personnes embauchées et formées chaque année, près de 500 personnes embauchées et formées depuis 2001, 79% de sorties dynamiques (sorties qui débouchent sur un emploi ou sur une formation), 54% de sorties durables (sorties qui débouchent sur un emploi durable : CDD, CDI, création d’entreprise…).

Mais aussi un engagement environnemental : une carte qui respecte les saisons et n’inclut aucune espèce menacée, une utilisation raisonnée de la viande (notamment de la viande rouge), des poissons et fruits de mer issus de la pêche durable, une décoration et un art de la table en grande partie issus du commerce équitable, des fruits et légumes en grande partie issus de l’agriculture biologique, un nouveau Laboratoire de production culinaire à la pointe de l’innovation environnementale, des concepts innovants et de nouvelles offres permettant de réduire l’impact environnemental, comme des plateaux repas inspirés des boîtes bento japonaises et qui limitent les déchets à la source.

 

 

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Trees for Cars : quand un SDF développe une application de covoiturage !

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Cette histoire, on a l’impression que seule l’Amérique, pays qui a construit sa légende sur les opportunités à saisir et sur la croyance que tout y est toujours possible, peut nous l’offrir. Patrick McColongue est un programmeur informatique de 23 ans qui travaille à Manhattan. Chaque jour, en se rendant au bureau, il croise dans la rue un sans-abri. C’est Leo Grand, que la perte de son emploi en 2011 chez un grand assureur a conduit dans la rue.

Un jour de l’été 2013, le jeune homme prend une décision, s’arrête à hauteur de Leo et lui propose un deal : lui donner 100 dollars immédiatement, ou lui offrir un peu de son temps pour lui apprendre le langage du code informatique. Leo n’hésite pas, et repousse la solution du court-terme : « Avec 100 dollars, je tiendrai quelques jours, une semaine peut-être« . Il veut apprendre. Patrick lui fournit d’abord trois vieux livres sur le sujet, un vieil ordinateur portable de récupération, et reviendra vers lui quand il se sentira prêt.

Les deux hommes commencent alors à se voir une heure par jour, pendant laquelle l’informaticien apprend à son élève à mettre en application tout ce qu’il a lu dans les livres fournis un peu plus tôt. En un mois, les deux compères commencent à travailler sur une application pour smartphone. Les médias américains ont vent de la belle histoire, mais Leo préfère alors garder secrète l’utilité de son application. Il continue à la développer, à raison d’une heure avec Patrick, et de quatre heure par jour pour lui seul. Encore un mois de travail à ce rythme, et sa création est prête à être dévoilée.

Le sans-abri a imaginé l’appli de covoiturage Trees for Cars : si vous êtes à Manhattan et que vous voulez vous rendre dans le Queen’s (un autre quartier de New-York), vous entrez l’adresse de destination, et le programme géolocalise un conducteur proche de vous préalablement inscrit au service et disposé à partager le trajet, tout en calculant pour vous les émissions de CO2 que vous aurez économisées.

L’application s’appelle « Trees for Cars », est disponible sur l’AppStore et GooglePlay, et coûte 99 cents. Une somme qui est évidemment intégralement reversée à Leo Grand, le programmeur de la rue à la sensibilité écologique. Souhaitons-lui d’en sortir le plus rapidement possible. Elle a été téléchargée plus de 5000 fois sur Android et sur l’App store.

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Cassandra, 10 ans, convertit toute sa ville à l'énergie verte

By Environnement, Revue de presseNo Comments

Dans sa petite ville balnéaire de Westerly, à Rhode Island, Cassandra Lin est une star.

Cette petite fille curieuse et engagée a en effet joué un rôle clé dans l’économie locale. Alors que des familles pauvres n’ont pas de fioul pour se chauffer l’hiver et que les restaurateurs jettent chaque année des tonnes d’huile alimentaire usagée, Cassandra s’est interrogée. Pourquoi ne pas transformer l’huile de cuisine en biodiesel ?

Elle convainc alors la mairie d’installer un nouveau conteneur à la déchetterie, avant de s’attaquer aux habitudes locales. Un travail de longue haleine, fait de porte-à-porte chez les restaurateurs, de sensibilisation à la sortie des supermarchés, d’interventions dans les écoles, qui a porté ses fruits !

Aujourd’hui, la loi oblige les commerces locaux qui utilisent ou vendent de l’huile de cuisine à la recycler ! Un projet économique, social et écologique, puisqu’il permet en outre de limiter l’emploi de fioul polluant. Récemment, ce sont les bus scolaires de la ville de Westerly qui se sont mis à rouler avec ce carburant. Cassandra a l’intention d’étendre TGIF (Turning Grease into Fuel) à d’autres villes de la région et écrit même au Huffington Post pour plaider la cause de ce projet.

« Cassandra et son groupe nous ont ridiculisés ! Tout le monde disait que c’était impossible, trop cher, trop compliqué. Et cette bande de gamins l’a fait sans problème ! » Un homme politique local.

Elle a ainsi pu récupérer près de 80 000 litres d’huiles usagés et aider près de 210 familles.

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Enquête sur les Médias : les Français en quête d'informations constructives !

By Revue de presseNo Comments

Un message aux médias, l’édito de François Ernenwein

Aujourd’hui, l’information sur les médias prend un tour souvent dramatique. Elle se concentre beaucoup sur les évolutions économiques du secteur et sur la formidable adaptation des télévisions, radios, magazines et journaux à la nouvelle donne technologique et à la multiplication des supports. Elle décrit un monde très chahuté, à la fois combatif mais aussi en proie à de profondes mutations. Ces récits parlent d’une part essentielle de la vie des rédactions. Mais ils occultent un peu ce qui fait la richesse de l’activité médiatique : le lien étroit tissé avec des téléspectateurs, des auditeurs, des lecteurs et des internautes.

Le baromètre annuel que La Croix propose depuis plus de vingt ans permet de faire un point utile. Il offre, année après année, une photographie de l’état de l’opinion sur l’information qui leur est proposée, une évaluation de la confiance accordée aux médias. L’intérêt pour les nouvelles se révèle stable. Mais, questionnés à l’approche des rendez-vous électoraux de 2014, les Français, à une nette majorité, comptent beaucoup sur les journalistes pour les informer sur les enjeux des scrutins à venir. Aliments du débat démocratique, les médias doivent évidemment remplir là une fonction pédagogique. C’est en honorant le mieux possible cette demande qu’ils parviendront à corriger des doutes constants, toujours élevés dans l’opinion, sur leur indépendance par rapport aux pouvoirs politiques ou économiques.

Cette ambition, tenter de réduire les incertitudes, première exigence pour les médias, se double d’une autre tout aussi importante : cesser de proposer une vision sombre du monde en ne confondant pas distance critique et sinistrose. Les consommateurs d’information le disent nettement dans ce sondage. Ils souhaitent aussi trouver dans les médias des raisons d’espérer, d’avoir confiance en l’avenir. Ce qui signifie par exemple, pour les journalistes, savoir se montrer plus constructifs.

Face aux défis économiques, ce baromètre n’apporte pas (ce n’est ni son sujet, ni son objet) des réponses toutes faites. Mais il indique des pistes bien utiles pour les journalistes. La sortie par le haut se trouve, à l’évidence, dans la qualité de l’information délivrée.

Intéressées par l’actualité, en quête de repères pédagogiques, les personnes interrogées pour La Croix par TNS Sofres diversifient leurs sources d’information. Las du pessimisme ambiant, les Français souhaitent en outre entendre ou lire davantage de « bonnes nouvelles », constructives et porteuses de sens.

L’opinion sur la façon dont les médias ont restitué l’information progresse sensiblement. La presse, qui enregistre le plus fort regain de confiance (à 55 %, + 6 %), franchit à nouveau la barre des 50 % et supplante la télévision (50 %, + 2 %). La radio reste (à 58 %, + 4 %) le média auquel les Français font le plus confiance. Loin derrière, le Web améliore son image, 37 % des sondés jugeant (comme en 2012) que les choses se sont passées « vraiment ou à peu près comme Internet le montre ». Curieusement, les 25-49 ans (42 %) lui accordent plus de crédibilité que les 18-25 ans (38 %). Le taux de confiance dans Internet atteint jusqu’à 45 % pour ceux qui déclarent avoir comme mode d’information principal « les sites d’information des grands titres ».

 

confiance

 

Pour la première fois, les Français ont été interrogés sur la tonalité du traitement de l’information dans les médias. Le verdict est sans appel ou presque : 61 % déclarent que la presse « fait trop de place aux mauvaises nouvelles ». Et si 6 % seulement estiment que les bonnes nouvelles ont trop de place ! La Croix ne peut que se féliciter de ce résultat, elle qui essaie, encouragée par ses lecteurs, de faire droit dans ses colonnes aux initiatives positives…

 

bonnesnouvelles
L’article complet sur le site de La Croix ICI

Mobil'douche redonne de la dignité aux Sans Abris

By Revue de presse, SociétéNo Comments

De Tornado à la Batmobile, en passant par l’Aston Martin, chaque héros a sa monture. Ranzika Faid, elle, a la « Mobil’douche ».

Garé devant un grand portail bleu qui cache un petit pavillon des Hauts-de-Seine, le camping-car, acheté sur LeBonCoin.fr pour 20 000 euros, attend sa sortie hebdomadaire.

Depuis un an, la quadragénaire et les bénévoles de l’association Mobil’douche partent tous les dimanches soirs à la rencontre des SDF du Sud parisien afin de leur proposer des services sanitaires mobiles. Douches, savons, vêtements, rasoirs, déodorants, parfums… tout est prévu pour redonner aux habitants de la rue une part de leur dignité.

La jeune femme est alors à son bureau de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), au ministère du Travail, lorsque l’idée lui vient de rendre l’hygiène mobile. Enfant battue, Ranzika a connu la rue et la pauvreté dès sa naissance :  » On était des enfants sales, on ne mangeait pas à notre faim. Je faisais les poubelles et je mangeais les chewing-gums que je ramassais par terre. « 

Une nuit, alors qu’elle n’a que 6 ans, elle fuit ce père frappeur aidée par l’une de ses aînées. La petite fille est aussitôt placée, avec trois de ses sœurs, à la Ddass (Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales) de Corrèze : « C’était un bonheur ! C’est en partie grâce à eux que je me suis reconstruite. Je suis le fruit de la collectivité et du système social»

Il aura fallu deux ans et demi à la bénévole pour recueillir suffisamment de fonds pour acheter puis aménager le Mobil’douche ainsi que pour payer l’assurance (1 200 euros), le gazole (150 euros par mois), et les 230 litres d’eau du réservoir. Le coût d’une douche est estimé entre 17 et 19 euros : « Il y a un an, heure à laquelle François Hollande devenait président de la République, Jo, SDF, prenait la première douche de Mobil’douche à place d’Italie. Je me souviens qu’il me criait alors qu’il était encore en train de se laver : “Alors c’est quoi les résultats ?” ».

A l’intérieur du Mobil’douche, un salon où les personnes accueillies boivent un café, grignotent et discutent a été aménagé. A l’arrière, une partie complètement privatisée avec deux toilettes, deux douches (dont une accessible aux fauteuils roulants) et de la musique.

« J’ai vu les conséquences de l’effet Mobil’douche sur le terrain. Ça a non seulement permis à cinq hommes de garder leur emploi, mais aussi à deux autres d’être tellement heureux qu’ils ont décidé, après s’être douchés, de nettoyer entièrement leur camp. »

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Move for hunger, les déménageurs roulent contre la faim

By Economie, Revue de presse, SociétéOne Comment

Lorsque l’on pense à « la faim », on a en tête l’image d’un enfant du tiers-monde, voire d’une file de sans-abri devant la soupe populaire. Mais rarement celle d’une famille occidentale touchée par la précarité. Pourtant, dans un pays supposé riche et prospère comme les Etats-Unis, 50 millions de personnes peinent à se nourrir, soit 1 habitant sur 6. Dans le même temps, 100 kilos de nourriture y sont gaspillés par an et par habitant.

Notamment au cours des déménagements, lorsque l’on se débarrasse à la hâte de produits encore consommables. Voila ce qui a conduit Adam Lowy à fonder Move For Hunger dans son New Jersey natal. Enfant d’une famille propriétaire d’une entreprise de déménagement depuis 90 ans, il a eu l’idée de récupérer la nourriture abandonnée lors des changements de domiciles pour nourrir les familles en difficulté. Durant l’été 2009, il réquisitionne un camion de la société familiale et s’en va collecter le contenu de placards et frigos, qu’il achemine ensuite vers les banques alimentaires locales.

Le concept a vite franchi les frontières du New Jersey : 556 entreprises de déménagement, plus de 190 professionnels de l’immobilier et des dizaines de banques alimentaires participent aujourd’hui à la collecte des excédents alimentaires des Américains. Près de 1130 tonnes de nourriture ont ainsi été récoltées dans 47 États en 4 ans (2009-2013). Move for Hunger a déjà organisé en parallèle 175 opérations de collecte et 5600 déménagements à travers les Etats-Unis.

Avant de déménager, il suffit de s’inscrire sur le site moveforhunger.org pour voir le camion du déménageur le plus proche s’arrêter devant chez soi.  L’affluence des ces événements reflète la notoriété croissante de l’association, qui collectionne les prix et dinstinctions depuis 2010. Son créateur a même intégré la branche new yorkaise de la très en vogue Global Shappers Community, un réseau mondial de hubs « développés et dirigés par des jeunes au potentiel exceptionnel ».

« Ravi » de faire partie de ce gotha, Adam Lowy entend y contribuer avec cette maxime : « quelque soit le problème mondial contre lequel nous voulons lutter, nous avons besoin de partager des idées et de collaborer. »

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