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Revue de presse

Fenugreen, une feuille recyclable pour mieux conserver les fruits et légumes.

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Tout a commencé en Inde. Après que Kavita Shukla a bu un verre d’eau du robinet (erreur de débutante), sa grand-mère lui administre une décoction à base d’épices et de plantes afin d’éviter qu’elle ne tombe malade. C’est alors qu’elle décide d’exploiter les propriétés de ce fameux remède de grand-mère et, après des années de recherches et de développement, elle découvre que c’est un moyen remarquablement efficace pour garder la nourriture fraîche.

En 2010, elle fonde Fenugreenet commence à commercialiser son FreshPaper sur les foires-expositions et les marchés. Le concept ? Une simple feuille de papier recyclable, bourrée de principes actifs. Il suffit d’envelopper ses fruits et légumes dedans pour augmenter leur durée de conservation de 2 à 4 jours ! Avec sa petite feuille de papier, Fenugreen s’attaque au gaspillage alimentaire (soulignons qu’environs 25% de la production est perdue entre le producteur et le consommateur) en permettant aux nécessiteux n’ayant pas de moyens de réfrigération efficaces ainsi qu’aux banques alimentaires de disposer de produits frais et sains.

Kavita est titulaire de deux brevets (plus quatre en cours) et a reçu plusieurs distinctions internationales y compris la reconnaissance de la Fondation Lemelson – MIT, l’Initiative des femmes Cartier, l’Institut Davidson, le consulat de Suisse et le ministère français des Affaires étrangères. Elle a également été intronisée au National Gallery des jeunes inventeurs de l’Amérique. En 2011, Fenugreen a été reconnue comme l’une des jeunes entreprises les plus innovantes dans le monde au Grand Prix de la Startup Open Competition de la Fondation Kauffman.

Freshpaper est actuellement utilisé dans 35 pays dans le monde.

« Miracle Man » : un indien construit une route de 100 km pour des paysans désemparés avec le crowdfunding

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Armstrong Pame est surnommé « Miracle Man ». Emu du sort des paysans de Tousem, un des districts les plus reculés d’Inde, ce fonctionnaire de 28 ans a réalisé un véritable exploit. Grâce à une opération de crowdfunding organisée sur Facebook et aux efforts de bénévoles locaux, il a fait construire 100 km de route pour désenclaver la région et offrir un développement économique aux habitants. Baptisée « Route du Peuple », l’axe est ouvert à la circulation depuis février 2013. 

Cette route, ils l’attendaient depuis près d’un demi-siècle. Les habitants de Tousem, district reculé de la région du Manipur située à l’extrême est de l’Inde, n’osaient plus y croire. Faute de ressources et par manque de volonté, les autorités manquaient à leur promesse vieille de 40 ans. A son arrivée dans la région, Armstrong Pame désormais surnommé « Miracle Man » s’est ému de leur sort.

« En 2012, je suis devenu sous-préfet du Tousem et voyageais dans de nombreux villages. J’ai vu comment les gens portaient pendant des heures des sacs de riz sur leur dos et d’autres personnes invalides étaient transportées sur des civières de fortune faute de voie routière. Ces villageois m’ont dit n’avoir qu’un seul désir : une route » confiait Armstrong Pame à nos confrères de IANS. C’est le déclic.

Le gouvernement ne peut financer le projet. Il faut donc chercher l’argent ailleurs. « On pensait que j’étais fou, mais j’étais déterminé » se souvient-il. C’est alors qu’en août dernier, Armstrong lance via un groupe Facebook une opération de crowdfunding. Famille, amis mettent la main au porte-monnaie. Rapidement, l’opération gagne en aura, les gens contribuent en nombre et parfois de très loin.

Fort de ce premier succès, Armstong Pame convainc ensuite les entrepreneurs locaux de lui prêter engins de terrassement et autres rouleaux compresseurs. C’est au tour des villageois de la région d’apporter leur soutien au projet. Aux commandes de véhicules de chantier et équipés des outils nécessaires, plus de 150 personnes ont ainsi pendant 7 mois tracé, ouvert, et bâti la route. Grâce à cette opération bénévole de grande envergure, les 100 km de voie n’ont pas coûté un seul dollar de main d’œuvre.

Au total, plus de 56.000 euros ont été récoltés en provenance de 25 pays différents.

Les 100 km de routes ont été construits en 8 mois.

Source : http://www.courantpositif.fr/

Les Bobines, un lieu convivial alliant gastronomie et cinéma !

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Projeté au cœur du Village Saint-Martin, situé à deux pas de la Place de la République, « Les Bobines » est un restaurant de tapas gourmandes au concept unique, qui offre aux parisiens et à ceux de passage dans la capitale, la possibilité de combiner le 7ème art et l’art culinaire.

Initié par Amel et Natalie, deux amies passionnées par la cuisine et le cinéma, le restaurant Les Bobines a vu le jour le 7 juin 2013.

Comme toile de fond, une salle de restaurant, au décor épuré et intemporel, pouvant accueillir tous les soirs une cinquantaine de gourmands venus déguster des tapas et profiter, confortablement installés dans la salle de cinéma attenante, de la projection d’un film. On descend dans la salle de projection, on se love dans l’un des canapés en dégustant un verre de vin ou une coupe de champagne et on profite sur grand écran d’un film à succès sorti depuis quatre mois ou plus.

« Les Bobines » proposent, chaque semaine au rythme de deux séances par soirée, trois films différents que l’on a manqués ou que l’on rêve de revoir ! A l’affiche ? Des films récents ou plus anciens mais toujours populaires (La Piel que Habito, Le Chat Potté, La couleur des sentiments, Le Prénom, Rebelle ou encore La Dame de Fer…), à regarder dans une véritable salle de cinéma le tout en dégustant une coupe de champagne ou un verre de vin.

Le restaurant rencontre un véritable succès et prévoit de changer sa façade courant 2014.

Les Bobines 84 rue René Boulanger, 75010 Paris, Tél. : 01 40 18 48 52

Plus d’infos ici !

Solvatten, l’eau potable solaire

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1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, selon des chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ce manque d’accès à l’eau est responsable de décès direct ou par l’intermédiaire de maladies.

L’idée d’utiliser les ressources solaires est venue en 1997 à une chercheuse Suédoise, Petra Wadström. Elle imagine donc un système et le met en place : Solvatten, « l’eau du soleil » en suédois, est né.

Solvatten est un système simple : il s’agit d’un bidon dans lequel on verse 10 litres d’eau. Durant 2 à 6 heures, il utilise les rayons UV soleil pour chauffer l’eau et indique quand l’eau peut être bue. Le système est simple d’utilisation et garde l’eau propre. Son poids limité lui permet d’être utilisé même par un enfant.

Solvatten combine l’utilisation des rayons UV, des infrarouges (chaleur) et une filtration. Les matériaux utilisés ne dégagent pas de produits chimiques. Les avantages sont nombreux : aucune énergie fossile nécessaire, pas d’émissions de CO2 inutiles et une action contre la déforestation et l’érosion. Solvatten a été conçu avec des matériaux thermorésistants, qui résistent également aux UV. C’est donc une solution moins dangereuse que l’ébullition, aussi bien pour la santé que l’environnement.

«Après avoir vécu en Australie, lors d’un séjour en Indonésie, j’ai vu les problèmes causés par le manque d’eau potable, et j’ai eu l’idée de Solvatten, nous croyons que nous pouvons distribuer Solvatten au ”bas de la pyramide” où Solvatten peut transformer la vie des gens. », explique Petra Wadstrïom.

Solvatten a nécessité dix ans de recherche et d’essais. Il est à présent utilisé dans le cadre de programmes au Kenya et au Népal.  Solvatten est utilisé dans plus de 16 pays. Vendu 88€, le concept est soutenu par le WWF et peut être utilisé en contexte d’urgence humanitaire.

Le "Kebab suspendu" : une nouvelle déclinaison solidaire du "café suspendu" !

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Dans son restaurant, on peut payer deux sandwichs et n’en manger qu’un. Le second sera offert à quelqu’un dans le besoin.

L’idée est partie de Naples en 2011, autour d’un café. Au comptoir, les Napolitains payent deux petits noirs mais n’en boivent qu’un, laissant le second « en attente » ou « suspendu » pour quelqu’un qui ne peut pas se l’offrir.

Depuis, le concept a fait du chemin, s’est installé dans quelques troquets français et a même fait des petits. Des boulangers ont lancé la « baguette suspendue », d’autres « le croissant ». À Alençon, Abi Ozdogan adapte l’idée au kebab.

Patron depuis deux mois du restaurant L’Orient, situé cours Clemenceau, il a posé une petite tirelire sur son comptoir. Les clients sont invités à y laisser quelques euros. « Quand il y a 5 €, je peux offrir un kebab à quelqu’un qui n’en a pas les moyens », glisse-t-il.

Pourquoi cet élan de générosité ? « Demain, ça peut me tomber dessus. Quand on ne peut pas se payer à manger, il doit être agréable de pouvoir s’asseoir, comme tout le monde, dans un restaurant et manger. »

Pour le moment, Abi a pu offrir une poignée de kebabs. « Les gens de la rue ont ainsi quelque chose de chaud dans le ventre. C’est une très bonne chose ! » « Un peu de solidarité dans cette société, ça fait du bien », répond un client.

Abi aimerait que d’autres, à Alençon, s’y mettent. « J’en parle autour de moi. À des cafetiers, d’autres patrons de restaurants kebabs. » Et bien évidemment aux clients, sans qui rien ne serait possible. « À chaque fois, j’ai un bon retour et les gens mettent une petite pièce. »

Mes Mains en or : des outils pour l'apprentissage de la lecture des enfants déficients visuels

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Les enfants déficients visuels n’ont pas accès à la lecture. Or nous savons que beaucoup d’apprentissages passent pas la lecture, les images.

Caroline Chabaud a créé Mes mains en or, d’abord pour aider sa fille Domitille qui a perdu la vue à l’âge de 2 ans.

« Ma fille a perdu brutalement la vue à l’âge de 17 mois alors qu’elle était en pleine exploration du monde, notamment par ses livres et ses jouets. J’ai très vite cherché ce qui pourrait être adapté pour elle et j’ai été très déçue de voir qu’il existait peu de choses et à des prix très élevés. J’ai donc tout de même investi dans du matériel spécialisé pour déficients visuels,  puis j’ai été très vite limitée.  Je me suis donc mise à créer moi-même des livres. Ces créations ont eu immédiatement du succès. De là est née l’idée de l’association Mes mains en or afin de faire profiter les autres enfants déficients visuels de mon savoir-faire. » explique Caroline.

« Pour cela, nous utilisons des images en relief, différentes textures, des gros caractères, du braille. Les livres sont trés colorés pour stimuler les restes visuels des enfants malvoyants et peuvent ainsi s’adapter à tous les enfants. Par ailleurs, des albums en audio sont prévus pour 2014.« .

Tous les adhérents à l’association ont à leur disposition une bibliothèque et une ludothèque spécifique et peuvent emprunter des ouvrages et des jeux. Des créations sont possibles grâce aux dons reçus et sont disponibles à la vente aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers.

A ce jour, plus de 800 albums ont été fabriqués et diffusés, soit 9 titres.

Plus d’infos ICI

Pierre Pavy : il offre dans son restaurant un vrai repas pour les plus démunis

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A Grenoble, Pierre Pavy offre des repas de Noël aux plus démunis et des menus à un euro chaque samedi. Il est patron du restaurant Le 5 et du Caffé Forte à Grenoble et se définit comme un restaurateur militant.

Depuis douze ans, il mène différents projets dans l’agglomération afin de venir en aide aux plus démunis. Il tient cette philosophie depuis un séjour en Asie mineure : « Il y a quarante ans, j’étais en Afghanistan et j’ai jeté un morceau de pain. Un Afghan est arrivé et m’a injurié. « On ne jette pas le pain par terre », m’a-t-il expliqué. J’ai compris le message: quand on a un morceau de pain en trop, il peut toujours servir à quelqu’un d’autre. »

Depuis 12 ans, son « vrai » repas de Noël, offert aux plus démunis, rassemble près de 80 personnes en moyenne.

Après cette belle initiative, ce restaurateur engagé a eu une riche idée : proposer des repas à 1 euro pour les plus démunis, tous les samedis, au sein de son second restaurant, le Cafè Forté.

« C’est en discutant avec la présidente de l’association Accueil SDF (ASDF) que nous avons appris qu’il n’existait aucun service de repas ce jour-là. Nous avons donc décidé d’ouvrir le restaurant spécialement pour eux« , explique-t-il.

A partir du jeudi, les personnes démunies peuvent s’inscrire auprès de l’association ASDF en réglant une contribution « symbolique » de 1euro. En échange, le Café Forté sort ses plus belles nappes ainsi que ses couverts en porcelaine pour proposer le samedi une formule entrée-plat-dessert et café qui évolue en fonction de la marchandise achetée, et de l’inspiration des cuisiniers. « Ce sont des clients comme les autres. J’achète moi-même la marchandise auprès de mes fournisseurs et je règle la différence, de l’ordre de 4 euros par personne environ. C’est un peu mon geste pour la société« , résume Pierre Pavy.

« A raison d’une trentaine de personnes chaque samedi, nous sommes arrivés à toucher pas moins de 800 personnes entre octobre 2012 et avril 2013 », estime Anna Lavedrine, présidente de l’association ASDF.

A travers une nouvelle initiative, il souhaite, en plus, sensibiliser la population au gaspillage alimentaire : « Nous voulons récupérer dans les grandes surfaces les aliments qui arrivent à date limite de consommation, en faire des plats préparés et les reconditionner sous vide ou sous forme de plats surgelés. Grâce à cette initiative, nous pensons pouvoir apporter entre 5000 et 10.000 portions de repas par mois pour l’agglomération grenobloise. » explique-t-il.

 

Plus d’infos sur le restaurant ICI

Récupérer l'urine des passants pour le changer en engrais naturel !

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Aux Pays-Bas, faire ses besoins dans la rue participe à l’économie circulaire. La municipalité d’Amsterdam vient d’installer des pissotières urbaines qui récupèrent l’urine… afin d’en faire de l’engrais.

À l’origine du projet : les importants dégâts causés par l’accumulation du phosphore contenu dans l’urine sur les canalisations. « Quitte à l’enlever, nous nous sommes demandés si nous ne pouvions pas en faire quelque chose », raconte Peer Roojiman, responsable du traitement des eaux usagées de la ville. Le phosphore, qui fait partie des éléments de base de la plupart des engrais, est nécessaire à tout ce qui vit sur Terre, mais ses réserves sont limitées, et commencent à s’épuiser.

« Comme tout le monde en rejette chaque jour en allant aux toilettes, nous avons envisagé le récupérer. » Plutôt que de terminer aux égouts, le réseau de traitement installé sur ces urinoirs écologiques passe par un collecteur qui extrait phosphores et nitrates du précieux liquide.

Ces éléments permettent de fabriquer du struvite, un cristal blanc dont les propriétés fertilisantes sont éprouvées depuis le XIXè siècle. L’engrais est ensuite distribué à des fermes locales. La mairie estime que l’équivalent de 10 000 stades de foot de terres agricoles pourrait être fertilisé si la pratique se généralisait dans la ville.

Aller au petit coin sera demain un acte écologique.

Pote-emploi.fr, le réseau solidaire pour trouver du boulot

By Revue de presse, SociétéNo Comments

Aujourd’hui en France, les jeunes sont parmi les plus touchés par le chômage (24,5% parmi eux en décembre 2013).

Décrocher un emploi relève souvent du défi. Une galère encore plus marquée pour les moins diplômés et ceux qui n’ont pas eu la chance de bénéficier d’un bon réseau professionnel. Face à cette situation, Pote Emploi propose une plateforme d’échange et d’entraide, favorisant l’accès à l’emploi des jeunes les moins favorisés et les moins diplômés ainsi que la mixité sociale en faisant se rencontrer des jeunes d’horizons différents.

Cette plateforme encourage les jeunes, étudiants ou travailleurs, à tendre la main à d’autres jeunes moins favorisés ou moins diplômés pour les aider à accéder au marché de l’emploi en discutant avec eux de leur parcours ou de leur métier, en les aidant à rédiger CV et lettres de motivation, et à préparer les entretiens ou en leur faisant partager leur réseau professionnel.

1300 jeunes de moins de 30 ans ont déjà cliqué sur « Je deviens pote » sur ce site lancé en avril, qui deviendra pleinement opérationnel en janvier 2014.

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Baguette en attente, une idée simple pour les plus dépourvus

By Revue de presse, SociétéOne Comment

Baguette en attente, c’est la transposition française du concept italien du « café suspendu ».

C’est un grand mouvement de générosité qui consiste à offrir aux plus démunis des baguettes de pain prépayées par un client anonyme.

«Suspendues, ça veut dire à disposition pour des gens qui sont dans le besoin», explique Noël Capron, 57 ans. Il a lancé depuis fin octobre 2013 ce concept de «baguettes suspendues» dans sa boulangerie «A la recherche du pain perdu», au 5 rue de la Cour des Aides, dans le quartier Saint-Pierre à Bordeaux.

C’est un de ses amis qui lui a donné l’idée. Il tient le bar «chez Fred», place du palais, et propose des cafés suspendus depuis cinq mois environ. «Le pain c’est un produit de base et c’est encore moins cher qu’un café, alors je me suis dit que j’allais faire pareil. En plus, pour moi c’est une bouffée d’air frais car mon métier est très répétitif. Et je me dis que ça sert à quelque chose », raconte le boulanger.

Le compte des baguettes suspendues et de celles récupérées est inscrit sur une grande ardoise, affichée à la vue de tous. « C’est une super idée qui peut aider ceux qui n’ont pas d’argent», commente François, 27 ans, qui décide de contribuer à l’opération. La boulangère dépose alors ses 0,95 cents dans un bocal, sur le comptoir. L’idée ce n’est pas que les clients donnent systématiquement mais une fois de temps en temps.

En novembre 2013, 23 boulangeries réalisent cette démarche. «Le but c’est que ce soit repris par d’autres, comme les cafés suspendus qui se répandent un peu», espère Noël Capron.

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