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Et si on laissait la nature reprendre ses droits sur la ville ?

By 11 avril 2011janvier 13th, 2021One Comment

L’urbanisation croissante et l’intensité de l’activité humaine entravent la libre-circulation des espèces animales et végétales. Les communes tiennent à conserver des espaces verts, mais elles les gèrent souvent de manière systématique et peu écologique. Ce qui nuit à la qualité de l’eau, appauvrit la biodiversité et tend à uniformiser les paysages.

L’idée

Pour gérer « durablement » les espaces verts, un concept d’écologie urbaine a poussé : la gestion différenciée.

Initiée en France il y a une dizaine d’années, cette gestion douce favorise des modes d’entretien plus adaptés à l’environnement : associations des cultures, emploi limité des phytosanitaires (herbicides, insecticides), transformation des déchets en compost, tolérance aux herbes folles…

La gestion différenciée valorise les espaces verts et permet d’améliorer la qualité de l’eau, de la faune et de la flore.

Comment la mettre en pratique ?

Partout dans l’Hexagone fleurissent des initiatives. Les régions Bretagne et Nord-Pas-de-Calais sont, dans ce domaine, particulièrement dynamiques.

Dans le Nord, Grande-Synthe (25 000 habitants) fait figure d’élève modèle. Capitale de la biodiversité 2010, la ville a adopté la gestion différenciée dès les années 1990.

Edith Dhainne, technicienne au service espaces publics et nature, fait le point :
« On est passé de 250 à 400 hectares à gérer avec le même nombre d’agents. D’où la recherche d’autres méthodes d’entretien. Aujourd’hui, la commune compte plusieurs zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique : le Puythouck, le Prédembourg, les salines, le jardin public et la ceinture Boisée. »

La commune adapte l’entretien de chaque espace vert à sa fonction. Pour les entrées de ville, les services techniques ne fauchent plus que deux fois par an, laissant à ces espaces un aspect champêtre. Pour les parcs et jardins de prestige, les horticulteurs choisissent avec précision des espèces adaptées au climat et aux sols. Enfin, ils interviennent le moins possible sur les massifs, prairies et sous-bois. C’est une révolution : on laisse, ici et là, la nature libre de reprendre ses droits !

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